Magazine Journal intime

Ma première fraise Tagada

Publié le 11 août 2008 par Anaïs Valente

C’est en lisant certains blogs féminins que j’ai découvert combien on pouvait être accro aux fraises Tagada. En faire des orgies. Se consoler le cœur grâce à elles. Or, sauf erreur, et l’erreur est bel et bien possible, je pense n'avoir jamais vu ces fraises dans les rayons de mon supermarché. Je me suis dit que c’était une spécialité française, tout bonnement, comme les melo-cakes (mmmmmmmmhaaaaaaaaaaargh) sont une spécialité belge, une fois.

Et puis chuis allée à Paris. Et presqu’immédiatement, comme un fait exprès, ma copine française Sophie a cité ces mots magiques « fraises Tagada ». Alors, en bon réflexe pavlovien, mes papilles se sont mises en branle et j’ai salivé salivé salivé. Puis j’ai enfin su.

Ce qu’était une fraise Tagada.

Passque moi, je pensais que ce pût être une fraise bicolore rouge et verte (ben oui, avec la queue), avec ou sans sucre, soit acidulée ou pas, en gomme assez dure et très plate, en forme de fraise écrasée, ou bien une fraise bicolore rouge et blanche, bi-goût également, et bien molle, en gomme très molle en forme de petit dome arrondi.

Et bien que nenni ma bonne Dame.

La fraise Tagada, elle est rouge, entièrement rouge. L’intérieur est blanc, bien sûr, mais l’extérieur est rouge… fraise. Et sans sucre. Ce n’est pas de la gomme non plus.

En fait, la fraise Tagada est indescriptible.

Voilà le souci.

Il faut la goûter.

Et j’ai eu la chance de goûter la VRAIE fraise Tagada, mais également une imitation, histoire de me faire une opinion basée sur des faits réels, comme tout ce que je te raconte ici depuis près de deux ans déjà, dingue, je sais.

J’ai donc rapporté mes deux sortes de fraises, et j’ai goûté. Indéniablement, la véritable Tagada est meilleure, plus petite et d’un rouge plus agréable, moins « colorant ». Mais son imitation peut subvenir plus rapidement à un besoin fulgurant de sucre et d’écoeurement, à un chagrin d’amour.
Je conseille cependant la véritable Tagada. Si le chagrin ou l’envie est trop forte, la double dose est conseillée.

Attention cependant à l’addiction. Elle survient après la toute première prise. Ensuite, c’en est fait de moi.

J’échange donc kilos de melo-cakes contre kilos de fraises Tagada. Urgent SVP.

Donc la Tagada c'est ni ça ni ça ni ça...

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