Magazine Journal intime

Pardonnez-moi mon père, passque j'ai péché

Publié le 11 août 2008 par Anaïs Valente

J’ai eu des pensées impures.

Vraiment impures.  Impures de chez impures.

Limite impardonnables… mais n’est-ce pas le propre de la confession, d’obtenir un pardon divin ?  Je pense… même si mon catéchisme est bien loin déjà.

Donc, depuis un petit temps, après ma séance culturelle « Secret Story », je zappe immédiatement sur RTL, pour le journal.  Incredible but true.  Et le pire dans tout ça, c’et que je commence à y prendre goût, à ma petite séance de news quotidienne.  Pire encore, ça me manque si je ne la regarde pas.  Et pire du pire, ce jour, en congé, j’ai regardé le journal deux fois, à midi et au soir.

C’est grave docteur ?  Je pense bien que oui, surtout venant de moi.  Je dois avoir été piquée par une mouche mutante ou un truc du genre, pour regarder DEUX FOIS le journal sur la même journée.  D’autant que les nouvelles sont similaires, en plus.  Quelle perte de temps.

Tout ça pour vous dire que ce lundi, j’ai donc regardé le JT.  Là n’est pas mon péché.  Pas encore.

Mon péché, c’est qu’en apprenant la grève qui avait lieu à Zaventem, empêchant des tas de gens de partir en vacances, j’ai eu une pensée mesquine.  Vilaine.  Méchante.

Je me suis demandé si des gens, parmi mes ennemis, partaient en vacances ce jour.  Pire encore, j’ai souhaité que mes ennemis partent en vacances ce jour.  Pire du pire, j’ai limite prié pour que mes ennemis partent en vacances ce jour.  Et j’avais beau me dire « ouh que tu es vilaine de souhaiter ça, ouh que c’est pas bien et que tu finiras en enfer avec Hitler, Mussolini et Leterme », rien n’y faisait.  La pensée était en moi, ancrée comme un bateau people à Saint-Trop.

J’ai honte mon père, car j’ai souhaité du mal.  A ceusses que j’aime pas, mais tout de même.  C’est pas bien.  C’est pas bien du tout du tout du tout.  Que puis-je faire pour me racheter : réciter un chapelet, aller à la messe chaque soir durant sept jours, nettoyer mon intérieur, aller secourir un SDF, ne plus jamais souhaiter de mal à mes ennemis (ça j’en suis incapable, je sens mon cerveau qui bouillonne rien que d’y songer) ?

Alors, voilà, je me confesse en ligne.  Histoire d’être pardonnée.  Si possible.  Et histoire de voir si, vous aussi, ça vous arrive, parfois, à l’occasion, d’avoir de telles pensées démoniaques … 



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