Il faut voir Porto de l’autre côté du fleuve, tout est toujours plus beau de l’autre côté… Il suffit de traverser le Douro, par le pont Don Luis I - construit en 1866 par la société Belge de Willebroeck suivant une technique analogue à celle d’ Eiffel - et de contempler la ville des quais de Gaia.
A Porto, un passage par la Librairie Lello, construite en 1881, s'impose. L’escalier rouge qui mène à l’étage a l’élégance des femmes qui vont au bal. Du premier étage, vous aurez une vue vertigineuse sur la volée de marches qui se déroule majestueusement vers le sol. Vous pourrez ensuite vous asseoir afin de feuilleter le livre de votre choix. Je me suis quant à moi absorbée dans un livre de citations où j’ai lu cette amusante réflexion de Mario Silva Brito :
« Cada escritor tem os leitores que merece » ou, traduit en français « Chaque écrivain a les lecteurs qu’il mérite. »
Porto, c’est aussi le cri ininterrompu des mouettes qui s’engouffrent dans la vallée du Douro – où l'on cultive la vigne dont les grappes dorées donneront le vin de Porto - quand le vent souffle les rumeurs de l’océan qui jamais ne se tait.
* toutes ces photos sont de C. V.