Homme libre toujours tu chériras l’amour !
L’amour est ton mirage ; tu cherches ton image
Dans le miroir opaque qui fait de toi le mage
L’amant incandescent, le maître de l’humour.
Tu te plais à rougir, t’amuses à découvrir
L’étendue de ta lyre aux battements de son cœur
La gamme de tes soupirs nourrissant son ardeur
Ton rythme soutenu sur son unique mire.
Vous êtes tous les deux le dangereux poison
Homme, distillant tes incertaines rimes
Amour, contrarié dans l’impossible abîme
Une triste équation que je nomme raison.
Depuis la nuit des temps, à jamais, pour toujours
Vous suivrez le tracé : deux lignes parallèles
Empêchant vos pensées de déployer leurs ailes
Ô frères ennemis que sont l’homme et l’amour !