L’effroyable conjuration du Forum de Davos #4

Publié le 14 septembre 2023 par Observatoiredumensonge

L’effroyable conjuration du Forum de Davos

Une secte mondialiste qui se juxtapose au collectivisme

Chapitre 4

A – Introduction pour donner forme et signification au terme « secte »

– Quant aux partis politiques, syndicats et cultes, ceux-là se rejoignent dans la méthode, moins dans le profil, puisqu’il s’agit pour chacune de ces chapelles, à l’exception du culte juif qui ne pratique pas le prosélytisme, de recruter des adhérents ou des adeptes, les uns et les autres façonnant leur postulat idéologique ou dogmatique aux fins de rallier toujours plus d’adeptes ou d’adhérents à leur épicentre en compétition. Ici, les protagonistes du monde religieux, reconnus en droit positif local, comme la chrétienté, le judaïsme, l’islam et les cultes tantriques, hors de leurs rameaux sectaires, n’usent pas, sauf déviation, de la drogue ou de procédés obscurs pour enrégimenter leurs partisans ou leurs ouailles, car les principales voies de persuasion sont les lieux de culte, les prêches, les meetings et harangues, mais aussi à l’aide des réseaux radio-télévisuels, l’internet et les opuscules.

– S’agissant des « sectes » à proprement dit, ainsi désignées pour leur culture marginale et leur pratiques d’enrôlement souvent contestable, quelle qu’en soit la nature et la finalité (d’inspiration déiste, théiste, syncrétique, agnostique, médicale, monacale ou anachorète, etc.), le sens des vocables joue sur leur interprétation. Outre lesdites dérives complotistes et néo-communautaires, dont les pouvoirs dominants savent user à l’encontre de collectifs pour diaboliser l’opposition ou une résistance à la fronde oligarque des régimes présidentiels renforcés comme en France, outre également une quinzaine de sectes répertoriées comme les plus dangereuses au monde, la population des adeptes de sectes regroupe pas moins d’un demi-million d’adultes sur le seul territoire français, dont 80 000 enfants élevés dans un contexte sectaire.


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Quant aux petits groupes de quelques affidés qui pratiquent une idéologie ou un comportement social marginal, inférant par une existence policée par des rituels et modes de vie anachronique ou post-modernes, cette population, quasi familiale, s’accroît au rythme des problèmes sociaux et psychosociaux du pays. Il s’y compte ± 500 associations non déclarées sur l’Hexagone et les DOM-TOM ; des collectifs peuplés d’environ 140 000 âmes dont 90 000 mineurs. Il semble évident que de vouloir taxer de dérive sectaire autant de personnes qui usent simplement de leur liberté naturelle pour s’offrir un mode de vie décalé de celui de leurs voisins, dans le respect des droits essentiels, s’affiche non seulement excessif mais outrageant. En revanche, l’État-Macron qui s’insinue dans l’esprit des gens jusqu’à violer leur vie privée et conditionner leur esprit avec des propagandes outrancières, relève de pratiques sectaires. La plupart des sectes, même si elles apparaissent hétérodoxes et non conformistes, n’égale pas les procédés d’embrigadement politique de ce régime oligarque, via le martellement itératif sur les chaînes de télévision au service de l’Élysée.

Ce pourquoi, restons circonspects, car certains organismes militants rattachés à l’Exécutif, comme la Midiludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), qui prétendent s’inscrire dans le marbre de la DDHC de 1789, et qui servent parfois de diversion ou de justification dans une société qui s’habille de la cocarde républicaine pour mieux s’y soustraire en arborant la parole du pouvoir exécutif, procède, au détour de leur mission, à des activités souterraines et opaques, comme de censurer des auteurs et les médias du numérique, cela en totale violation du droit d’expression et de la liberté de la presse. La « Saint-Barthélemy des patriotes », selon la formule de Camille Desmoulins, s’est constituée telle une entrave contre l’ius naturale (droit naturel). Cette chasse aux sorcière, placée sous le contrôle régalien, font des sleeping giants ou de la Midiludes entre autres des laceurs d’alerte, de la même trempe que les inquisiteurs Dominicains, les Frères Prêcheurs au XVIIIème siècle, tous à la solde du Pape Grégoire IX.

Ces derniers, vus comme de gentils délateurs au service du bien commun, agissent de temps à autre tels des censeurs contre l’opposition politique, serviles à l’Exécutif et souvent rémunérés par les pouvoirs publics. Ce détour de la mission honorable et légitime pour laquelle ces organismes ont été institués (contre la haine, le racisme, les appels au terrorisme, les sectes dangereuses, la pédopornographie) s’y glisse parfois un paravent d’emprunt idéologique ou de servitude en échange de dotations d’emplois et de subventions de l’État pour favoriser d’obscurs intérêts électoraux de l’oligarchie présidentielle aux pratiques confuses. Ces agents contractuels, à qui des pouvoirs sont délégués, dotés d’une dissuasion comminatoire ainsi la Miviludes susvisée, dispersent leurs prérogatives à diaboliser ou à placarder des appositifs sectaires et conspirationnistes contre des intellectuels dissidents contre le régime dominant. Observons ici un pouvoir exorbitant dont l’Exécutif se sera allié, dilué à l’appui de collaborations placées hors de leur statut initial, notamment durant la crise dite sanitaire. De quel côté, dans ce cas de figure, s’opère « la dérive sectaire » ?

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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