Ella déjà dit !

Avec tous ces guignols, la politique est tellement prévisible !

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« Je leur avais quand même servi de la pintade et du gravelax, comment peut-on rompre ma confiance après cela, shocking ! »

La fausse indignation de Macron, pour qui la véritable déception aurait été que sa lettre ne fuite pas…

Elle n’a été rédigée et pensée que pour servir au ping-pong de la discorde tapageuse qui sera attribué aux oppositions, pendant que Macron entend passer pour celui qui avait fait l’unité digne et discrète..

C’est l’instant Bordeau Chesnel de la communication « nous n’avons pas les mêmes valeurs »

#FallaitPasYAller !

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Sans transition, natation, quelques nouvelles des derniers entraînements olympiques dans la Seine…

Bien plus qu’une concertation des chefs de partis, le « marathon du vide » organisé hier par Macron se voulait avant toute autre chose, être une démonstration de force entre les adeptes du « droit à la paresse » et un président suractif..
Le chef de l’État a ainsi organisé une prise d’otage de 12 h, tentant d’épuiser l’adversaire, et de lui montrer l’ardeur de la tâche d’un Président en exercice..
Tout ceci était bien plus pensé pour s’imposer sur la forme que sur le fond…
Gommant au passage l’idée d’un Président qui ne serait pas à l’écoute, alors que chacun sait pertinemment qu’il ne fera ensuite que ce qu’il avait déjà décidé de faire, mais peu importe, Macron tient son narratif de négociateur…
Chacun savait pertinemment que c’était un jeu de dupes, tous ont pourtant accepté de s’y soumettre, car aucun n’avait mesuré l’ampleur du vice du locataire de l’Élysée….
Ce dernier, en se plaçant à nouveau en « maître des horloges », oblige ce matin les observateurs à fantasmer sur le fond de l’échange, alors que Macron a tout misé sur la forme pour obtenir cet effet de « concertation nourrie » , se voulant « historique », disons-le…
Du côté des participants, les réponses au sortir de l’événement étaient déjà prêtes avant de s’y rendre, mais après 12 heures passées au cœur du réacteur présidentiel, les postures passent pour un état de faiblesse…
Soyons clairs, tout ceci ne changera rien, l’envie d’une motion de censure pour les uns et d’un 49-3 pour l’autre ne s’est pas évanouie en partageant un club sandwich-nappe blanche dans un petit salon, mais l’idée d’être ne serait-ce que capable de s’asseoir tous autour de la même table, et surtout d’y rester, laissera dans l’inconscient collectif une notion de respect institutionnel bien loin du désir insurrectionnel qui anime l’hémicycle et la rue…

» Pour la première fois de l’histoire de la Ve République » est la phrase qui ouvrira toutes les chroniques du jour, le Président de la République aime croire qu’il fait l’histoire…
Et ces douze heures pensées à la seconde près, n’avaient aucun autre but que cela..
Le « Saint Denis » de Macron, c’est un peu le « Compiègne » de Foch….
Une « rencontre au sommet » pensée pour que la presse et l’opinion publique soient tenues loins des pourparlers, Macron n’a pas osé le wagon, mais peu importe, tout en symbole il pense avoir signé à son tour l’armistice au petit matin…
Ce matin les couloirs de l’Élysée bruissent d’ironie sur le traquenard, Macron jubile sans même s’en cacher…et les oppositions quant à elles, n’ont d’autre choix que d’attendre qu’on leur transmette leur document de synthèse et de travail…
Le cessez-le-feu aussi tordu, éphémère et fictif soit-il est obtenu du point de vue de l’Élysée…

#FallaitPasYAller ?

En pleine nuit, par peur d’assumer son méfait sous les yeux de tous, après avoir fracturé les institutions, discrètement pendant que le peuple est endormi, Macron dérobe la démocratie…

Ella Kelian

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