Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Charles de Foucauld (1858-1916)
ermite et missionnaire au Sahara
§ 48, psaume 24 (Méditations sur les psaumes; éd. Nouvelle Cité, 2002; p.136-137; rev.)Soyez béni, ô ange gardien !
C’est aujourd’hui votre fête, ô mon bon ange… De tout mon cœur je vous dis aux pieds de Jésus : bonne fête ! (…) Merci de tous vos bienfaits ! Pardon de toutes mes ingratitudes et de me tenir avec si peu de respect en votre présence, pardon de vous contrister si souvent ! Gardez-moi, secourez-moi de plus en plus ! (…) Je vous honore et vous aime, cela est ma volonté, autant que Dieu le permet et le veut… On demande aux saints des grâces pour leur fête au lieu de leur faire des offrandes, inspirez-moi ce qu’il vous fera le plus de plaisir que je vous demande, mon bon ange, et je vous le demanderai : « Un grand respect de ma présence et de la présence de Dieu… penser, parler, agir comme étant sans cesse sous les yeux de Jésus Notre Seigneur et sous les miens et respecter notre présence comme celle d’êtres très aimés et très vénérés. (…) Voilà ce que je te demande pour l’honneur de Jésus, le mien, et pour ton bien, mon enfant ». Mon bon ange, mon cher ange, il me semble que vous me répondez cela… Je vous le promets… Je vous demande cette grâce et je vous promets de m’efforcer d’y être fidèle (…). Si de moi-même, et j’espère que cela ne vient pas de moi mais de Jésus, j’osais vous offrir, par sa force, par son assistance et à l’aide de sa grâce, quelque chose pour votre fête, je vous offrirais le désir de vous aimer de plus en plus, de croître sans cesse en amour, confiance, dévotion pour vous et d’avoir de plus en plus présent à la pensée le sentiment de votre bénie présence. Soyez bénis, mon cher ange gardien, bonne fête ! Soyez bénis ô anges gardiens de tous les hommes.