Magazine Humeur

Le lundi de la 28e semaine du temps ordinaire -Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

Publié le 16 octobre 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,29-32.

En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Livre d'heures du Sinaï (9e siècle)

Canon en l’honneur de la croix et de la Résurrection, SC 486 (Sinaiticus graecus 864; trad. Sr Maxime Ajjoub; éd. du Cerf, 2004; p. 373-375)

« Jonas a été un signe, il en sera de même avec le Fils de l’homme »

Dans les entrailles du montre marin, Jonas, les bras étendus en forme de croix, préfigurait clairement la Passion qui nous sauve et, en en sortant le troisième jour, il esquissait ta Résurrection transcendante, Christ notre Dieu, qui dans ta chair as été cloué au bois et, en te relevant le troisième jour, as illuminé le monde. Toi le Fils par nature, le Verbe mû par la piété, tu as assumé dans ton être la forme des fils de la terre, déchue de sa dignité, et tu portes en toi l’une et l’autre forme, je veux dire celle de la divinité, consubstantiel que tu es au Père, et celle de l’humanité, mortel que tu es également en toute vérité : ce pour quoi, dans ta nature mortelle, tu as supporté les souffrances de la Passion. (…) Les morts reprennent vie, tous à la fois ils surgissent de leurs tombeaux, tandis que tu es fixé à la croix, ô Christ, car l’Enfer redoutait de t’affronter, dans la crainte de cette vie nouvelle qui fait qu’il s’est retrouvé seul, captif et sans recours : mais à la fin, compté parmi les morts, après lui avoir fait dégorger ceux qu’il avait avalés, tu es ressuscité le troisième jour.


Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks


Retour à La Une de Logo Paperblog