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Anniversaire de la mort de De Gaulle : dix citations qui ne passeraient plus

Publié le 09 novembre 2023 par Observatoiredumensonge

Le jeudi 9 novembre 1970, la France apprenait la disparition du général de Gaulle. L’occasion de rappeler les mots du fondateur de la Cinquième République, élu deux fois à sa présidence, qui marqua, qu’on aime ou non le personnage, l’Histoire récente du pays. L’homme ne craignait pas de froisser ni de prendre de la hauteur. Ses mots sonnent aujourd’hui comme des vérités, des tabous ou des provocations. Florilège.

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« Nous sommes un pays chrétien, c’est un fait. Nous le sommes depuis très longtemps. Il se trouve que nous avons été plus ou moins, et plutôt plus que moins, façonnés par cette source-là. Eh bien, nous n’avons pas besoin de nous méconnaître, et cette flamme chrétienne, en ce qu’elle a d’humain, en ce qu’elle a de moral, elle est la nôtre » (février 1950, lors d’une conférence en région parisienne, Gérard Bardy, De Gaulle avait raison).

« Les musulmans, vous êtes allé les voir, vous les avez regardés, avec leurs turbans et leurs djellabas ? Si nous faisions de l’intégration […], mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées » (C’était de Gaulle, Alain Peyrefitte, 1994, Éditions de Fallois).

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France » (ibid.).

« J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40.000 immigrants d’Algérie en avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il y vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! » (Conseil des ministres en mai 1963, De Gaulle avait raison, Éditions Télémaque).

« Certains même redoutaient que les Juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis 19 siècles : l’an prochain à Jérusalem » (Conférence de presse à l’Élysée, 17 novembre 1967, dans le contexte de la guerre des Six Jours).

« Le personnel enseignant […] est porté par le siècle à une attitude constamment critique et contestataire. Elle est d’autant plus mouvementée que, dans l’Éducation nationale, les organisations de professeurs et d’étudiants ne se complaisent qu’aux théories extrêmes, n’avancent de solutions que les plus outrecuidantes, ne cessent de se diviser suivant les catégories du marxisme et de l’anarchie, et ne s’accordent que pour souhaiter faire de l’Instruction publique le grand levier destructeur de l’actuelle société » (Mémoires de guerre-mémoires d’espoir, général de Gaulle, Éditions Plon).

« L’unité ! Telle est, Français, la raison qui […] nous rassembla souvent et nous rassemble en ce moment même autour des Monuments aux Morts de nos villes et de nos villages » (le 2 août 1964, cinquantième anniversaire de la mobilisation, Geneviève Darrieussecq, Le centenaire de tous les Français, Revue de défense Nationale).

« Ceux qui voudraient croire ou faire croire que la liberté, la valeur, la grandeur, pourraient se recréer sous la loi de l’ennemi sont des inconscients ou des lâches. Le devoir est simple et dur. Il faut combattre » (Charles de Gaulle, Lettres, notes et carnets, juin 1958 – décembre 1960).

« Ce qu’il faut surtout pour la paix, c’est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas » (Message de Noël aux enfants de France, 24 décembre 1941).

« Parmi mesdames les nations, aucune n’a jamais été plus belle, meilleure, ni plus brave que notre dame la France » (Plaidoyer pour une Europe forte et indépendante, 7 janvier 1951).


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