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À la source du mal v

Publié le 23 novembre 2023 par Observatoiredumensonge

II – Des témoignages s’il en faut pour comprendre comment la félonie islamique parvient à gangréner la fibre profonde de la civilisation occidentale

Breizh-Info (9 avril 2023) présenta le livre de l’honorable député Jean-Frédéric Poisson : « La Macronie et l’islamisme (éditions de Paris, 2022). Par le titre de cette couverture, sont révélées les orientations radicales des mosquées visitées et confortées par les ministres au service de l’Élysée. Lors de cérémonies du culte, s’y retrouvent Gérald Darmanin félicitant la mosquée frériste de Bussy-Saint-Georges qui diffuse haut et fort la doctrine du djihâd, puis dans les lieux de culte aux arabesques : Olivier Véran à Grenoble, Christophe Castaner à Lyon), Édouard Philippe au Havre, puis les macronistes de Reims et Beauvais, auxquels s’y’ajoutent les édiles du mouvement en marche. Le bilan gouvernemental est édifiant, « Après six ans d’immigration massive, de régularisation de clandestins, de laissez-faire avec les Frères Musulmans étrangers qui ont carte blanche pour couvrir la France de minarets, avec l’accord bienveillant des Préfets toujours présents aux inaugurations de mosquées ».

Dans « L’Opinion », Marie-Amélie Lombard-Latune (15 février 2023) subodore des agendas cachés qui se profilent à travers le prosternement islamophile de la Présidence française. Dans le forif, les acteurs, les vrais, ne seraient pas authentiques, mais ils précisent la pensée dominante des fréristes : « Il ne faut pas être naïf. Parmi les Frères musulmans, il y a des activistes rompus à l’entrisme qui peuvent vouloir infiltrer ces instances, dont l’Afrique subsaharienne et la Turquie ». De fait la diaspora djihâdiste est solidement implantée sur l’Hexagone, dont concourent l’Arabie saoudite, le Qatar, le Hamas et le Fatah palestiniens. Il en retourne que la souveraineté politique, juridique, judiciaire et territoriale de la France se voit ainsi progressivement rognée par petits morceaux concédés aux lobbyistes musulmans, autant de l’intérieur que de l’extérieur.

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Dans « Causeur » (24 février 2020), il est évoqué en titre, « Macron, le mensonge et les Frères musulmans ». Constatant que l’islam serait défaillant, car trop peu virulent sous la coupe du CFCM, Emmanuel Macron charge les fréristes de clientéliser les Musulmans en rebaptisant les uns et les autres sous la seule enseigne du « MF » (Musulmans de France). Mais à vouloir exciter des communautés, déjà prédisposées par leurs écritures sacralisées à faire acte de véhémence et de violence urbaines, les émeutes de l’été 2023 en fut une cinglante démonstration. Selon la Tribune susvisée, il est constaté que pour la justice et les politiciens aux commandes de l’État, – que : « Les djihâdistes ne sont pas des guerriers fanatiques de l’islam, mais des déséquilibrés […] Pour la classe médiatique, les fanatiques musulmans qui ont chassé la jeune Mila de son école et l’on menacée de mort, sont des victimes offensées par… l’enfant juive ».

Autre paradoxe relevé, aussi pathétique que navrant, « Les hidjabistes phallocrates ou les mâles suprématistes (les grands frères qui ne violent que les jeunes filles non voilées) qui hantent les quartiers sensibles des zones périurbaines de France seraient (selon l’interprétation de la presse sous influence frériste), des militants des droits de l’homme… » ! certes pas de la femme. Enfin, dans le fil de cette logique tronquée, « Il n’est pas étonnant qu’à Mulhouse, le 18 février 2023, Emmanuel Macron ait jugé stigmatisant de reconnaître que la France avait un problème avec l’islam », histoire de sermonner les citoyens du terroir afin qu’ils fassent un minimum d’efforts pour s’assimiler à la logique sharîaque et aux enseignements du fiqh ; autrement dit de se conformer aux canons coraniques, voire de s’intégrer à l’islam. Rien d’étonnant que le psalmodieur, Tariq Ramadan, ait esquivé toutes les questions relevant de la condition de la femme en islam lors d’un débat avec Nicolas Sarkozy sur Antenne 2 en novembre 2003.

Le séparatisme islamique, auquel Emmanuel Macron consacra la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 (loi CRPR) est la conséquence de ± 4 décennies de cette politique d’accueil et d’autonomisation de migrants musulmans en France. Discrètement promulguée en pleine saison estivale, sachant que jamais les peuples européens n’ont été consultés par voie référendaire, que ce soit sur le besoin de poursuivre cette politique d’immigration de masse, cette calamiteuse alliance euro-arabe aura eu pour conséquence de chasser les classes populaires françaises des logements sociaux, de dissuader les parents juifs de placer leurs enfants dans les écoles laïques de la République, en particulier dans les quartiers sensibles. Ainsi en fut-il pour la jeune Mila susmentionnée, sous l’action d’une oligarchie qui confisque la liberté d’expression chaque fois que quelqu’un, intellectuel ou journaliste, tente de poser le débat s’agissant de la place de l’islam sur l’Hexagone.

L’Association pour l’islam de France (AMIF) que fonda Hakim el Karoui, à qui le Président Macron décerna la légion d’honneur, met à la disposition des Français musulmans des subventions dédiées, via des associations des quartiers sensibles, crédits à l’emploi, crédits de la politique de la ville etc., dont le produit est en partie financé par des fonds publics que garnissent les contribuables français. Où qu’ils se tournent (pèlerinage à la Mecque, Pôle-Emploi, logement, soins…), les Français musulmans auront sans faillir les Fréristes pour interlocuteurs et protecteurs. Cette confrérie que nombre de pays dans le monde ont déjà placé sur la liste des organisations terroristes, prône la shari’a. Ce mode d’élection islamique s’autorise à pratiquer en France le djihâd judiciaire ; ainsi en fut-il avec les procès successivement intentés contre des penseurs libres, ainsi Houellebecq, Zemmour, Charlie Hebdo, Bensoussan…*.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Le livre qui dérange…


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