Gouache blanche sur papier enduit mis en couleurs
avec des pigments.
Les 11 & 12 novembre derniers, à l'invitation de l'association Skrivañ, Marine Porte de Sainte-Marie a animé un stage à Brest sur le thème des micro-écritures.
Elle nous a proposé des versions légèrement modernisées de plusieurs écritures historiques. J'ai choisi une écriture que je n'avais pas pratiquée depuis une quinzaine d'année mais qui m'a toujours plu, pour son aspect dynamique, dansant, et qui dans sa version historique est déjà porteuse d'une certaine gestualité. C'est une cursive.
Après une prise en main de la cursive proposée par Marine, j'ai suivi ses consignes/conseils d'augmenter significativement les hastes et les jambages tout en maintenant un corps d'écriture très réduit, ce contraste appuyé dynamisant la ligne d'écriture. J'ai aussi étiré certains traits des lettres en y mettant un peu de polyrythme.
J'ai utilisé différentes tailles de plumes Brause et Tape : de 1,5 mm à 0,5 mm, une plume baïonnette pour les petites capitales et un pinceau pointu effilé en poils de martre - mon favori- le 8408 n°4 de Raphaël.
J'ai essentiellement travaillé un aphorisme de Grégoire Lacroix , extrait de son recueil "Euphorismes", avec différentes plumes, sur différents supports.
"La musique à elle seule justifie l'écoulement du temps".
L'essai ci-dessous est réalisé au pinceau pointu à la gouache gris de Payne sur un papier orangé (plus saturé sur l'image qu'en réalité) assez lisse de Daler Rowney.
Les deux essais suivants sont calligraphiés avec du bistre bleu sur un Johannot traité en suminagashi.
Et pour finir j'ai posé un haïku de Momoko Kuroda (in Haïkus - Pensées defemmes, Editions du Seuil) sur un cercle de papier Khadi.
pinceau pointu et colapen
bistre bleu, gouache Linel rouge de Chine, aquarelle