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À la source du mal vi

Publié le 30 novembre 2023 par Observatoiredumensonge

II – Des témoignages s’il en faut pour comprendre comment la félonie islamique parvient à gangréner la fibre profonde de la civilisation occidentale

Il est hors de question de penser qu’Emmanuel Macron « ignore », « ne sait pas » ou « évalue mal » le danger de cette fracture sociétale qui s’apparente désormais à une guerre de civilisation, eu égard aux émeutes nationales et les attentats terroristes sous différentes formes d’agressions qui se succèdent, même si l’État-Macron refuse de les qualifier ainsi. Toutes les expressions que les lanceurs d’alerte* utilisent depuis deux décennies pour révéler leur perplexité face aux graves errements du pouvoir, sont systématiquement stigmatisées, puis requalifiées de complotisme, de fake news, ou de populisme. Le chef de l’Élysée sait ce qu’il fait et agit en conscience, bien que ce dernier vocable lui ne soit pas adéquat, à défaut de morale, d’honneur et de probité. Faut-il voir dans cette étrange et calamiteuse politique la volonté d’un deal entre les Fréristes et Emmanuel Macron qui sécurisa de la sorte son second mandat à la présidence de la République ? Comme l’écrivit Céline Pina à propos des maires de Roubaix et Maubeuge, « On aimerait savoir si c’est le clientélisme qui les empêche de voir ou si le pouvoir les aveugle au point que seul leur intérêt particulier les guide ».

Comment organiser l’islam en France ? Telle est l’interrogation qui traduisit l’incertitude nationale quant au dénouement qui devait résulter du premier anniversaire du Forum de l’islam (Sud Radio, 17 février 2023, @erazavi3). En cherchant à sortir des influences et des interférences étrangères, le chef d’État persiste à vouloir ignorer que l’islam n’est pas morcelable d’un pays à l’autre, mais qu’il est tentaculaire, politique et solidaire devant l’ennemi non-musulman. Même si en interne le monde mahométan s’entredéchire lorsqu’il n’a rien d’autre à combattre, ce qui fait vivre l’islam, c’est la guerre, le chaos et la mort que ce dogme préfère à la vie, comme la haine viscérale contre tout ce qui ne lui ressemble pas, et qui l’enferme pour ne jamais accepter toute voie à la concorde. Ce pourquoi le djihâd et le šahīd (martyr) sont les deux fers de lance du culte mahométan, car sans cet aiguillon, l’islam n’a aucun sens en regard de ses écritures sacralisées, où les substantifs « amour » ou « compassion » sont absents, si ce n’est dans la luxure avec des houris dans les jardins d’Allah. Seul la fraternité fait le lien entre les rameaux schismatiques de cette prétendue religion.

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Emmanuel Razavy, Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient et artisan de « Le Projet » met en lumière cette réalitéstructurelle de l’islam. L’auteur y explique que le nœud de cet imbroglio de courants resautés requiert un magister fédérateur : « La stratégie de conquête et d’infiltration des Frères Musulmans en France et dans le monde ». Cette mosaïque de sectes confuses et guerroyantes fait la part belle aux fréristes qui offrent leur service de renseignement, un lobbying qui fonctionne à plein régime en Égypte, en Turquie et au Qatar. Le journaliste explique : « Tout cela est mis en parallèle d’une montée de la radicalisation chez les jeunes. Il faut comprendre qu’en France, au sein ce que l’on appelle la communauté musulmane, il y a des interrogations et des inquiétudes sur les moins de 25 ans. 60% de ces jeunes estiment que les lois de la shari’a valent plus que celles de la République. Tout cela étant parfois activé par des prédicateurs aux ordres de pays étrangers ».

La France y est une cible privilégiée en Europe pour cet islam conquérant. Les Frères musulmans précisent leur objectif : « C’est de la France que nous allons réislamiser l’Europe », exprimant ainsi la revanche de l’islam (les Maures ou Sarrazins) sur la Reconquista du Royaume chrétien des Wisigoths en péninsule ibérique, et des Francs de Charles Martel en 732. Comme s’il s’agissait d’une résurgence de l’histoire de l’islam, avec la secte ismaélienne, dite « des Assassins » (Hashashiyyin), cet ordre dogmatique de Musulmans shi’ites, les Nizârites, autant dire l’initiation aux fedayins, sema la terreur entre les XIème et XIIIème siècles. Les fréristes seraient-ils les héritiers de cet ordre résurgent des Assassins ? Ces hérétiques haïs de tous, semaient la terreur aussi bien dans leurs rangs que chez de dignitaires qu’ils massacraient. Al Qaeda, Aqmi, Boko Haram, Ansar al-Charia, Daesh parmi une vingtaine de groupes terroristes dans le monde sont de la même trempe que les Nizârites qui se sacrifiaient pour leur cause, formés à s’infiltrer dans les sphères de leurs cibles pour mieux les atteindre. La confrérie au demeurant reste en embuscade, prêt à rebondir après la réponse algorithmique du renseignement et de la cybersurveillance intuitive des « IA » qui permettent d’anticiper leurs actions criminelles, mais pas toutes.

À ce propos, Emmanuel Razavy s’exprime : « Oui, ces organisations sont un peu moins structurées mais existent toujours. Elles ont des relais sur le territoire français. Des états comme la Turquie et le Qatar jouent un double jeu. D’un côté, ils entretiennent d’excellentes relations diplomatiques, économiques, avec la France, tout en entretenant des islamistes chez eux et en étant des facilitateurs pour ces organisations terroristes islamistes ». Sans nul doute, ces royaumes sunnites de la Péninsule arabique sont les principaux pourvoyeurs et financiers de ces réseaux terroristes qui ont provoqué autant de victimes après des centaines d’attentats en Occident. Or les intérêts financiers, industriels et énergétiques sont plus tenaces que la diplomatie et la Charte internationale des droits de l’homme, de la morale, mais aussi des standards éthiques que l’Occident croit se prévaloir tout en les ignorants face à la cupidité. Certes, l’avoir et le pouvoir toujours l’emportent !

Comment une telle hypocrisie peut-elle passer inaperçue des électeurs et des patriotes français ? Dans Valeurs Actuelles, un pacte faustien dissimulé met en cause des ententes qui se trament entre le Président Macron et l’Islam fondamentaliste de France (Voir les articles de Victor-Isaac Anne, dont Valeurs Actuelles du 23 octobre 2020). En confiant à une organisation islamique (MF) le droit de représenter un culte déchiré de l’intérieur, les Frères musulmans y trouvent une place privilégiée et discrète à la faveur d’une discipline structurée et codifiée, dont chacun des rameaux idéologiques a forcément nécessité d’adhérer pour être représenté auprès du pouvoir politique national.

Dans Public Sénat du 5 mai 2019, Lydia Guirous, porte-parole du LR, exprima son inquiétude quant à laisser les Fréristes s’emparer du culte islamiste qu’elle compare au nazisme. Cette mouvance porte en son sein les théoriciens du djihâd dont les discours sont offensifs, incitant à l’inimitié des différences et à la guerre de rue sans répit pour tendre vers un khalifat hégémonique planétaire. Cette pieuvre islamiste, ainsi qualifiée pour sa coercition entre les courants cultuels d’un islam multipolaire, se présente concomitamment comme une organisation politique d’infiltration et d’intoxication sectaire. Sous l’autel d’un langage de bienveillance et d’une prétendue incorruptibilité tissée de bonnes intentions, comme d’affirmer pouvoir s’intégrer à la communauté multiculturelle française, puis encore de promouvoir une citoyenneté patriote, cette honorabilité de parade, plastronnée dans l’esprit de la taqiyya (le droit de mentir pour mieux fondre sur l’ennemi berné qui baisse la garde) s’échafaude sournoisement derrière des intentions bellicistes et d’endoctrinement prosélyte hautement toxiques.

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Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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