Magazine Journal intime

Folie parfumée

Publié le 21 août 2008 par Blogueusecornue

Lorsque je fais allusion à l’ampleur quasi pélasgique de ma collection de parfums à des collègues de travail, de lointains congénères ou des gens qui ne me connaissent ni d’Ève ni d’Adam, on ne me croit pas. Pourtant, je possède assez d’exquis effluves pour faire concurrence à une parfumerie. Bon, j’exagère. Mais si peu!

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours apprécié les parfums, bien que ce collectionnisme presque pathologique se soit surtout développé depuis environ 5 ans, en fréquentant un forum de femmes où nous papotions (entre autres choses) de parfums. Et là, vlan! Coup de foudre absolu pour un nez qui ne demandait qu’à être initié à ce divin plaisir.

À la demande de Sounie, voici des photos de ma prodigieuse collection de parfums. On y trouve vraiment de tout: de grands noms (Dior, Givenchy, Guerlain et compagnie), des flacons ramenés d’Europe (un Lutens hors de prix, notamment ou des parfums en avant-première, quelques mois avant leur sortie en Amérique du Nord), des trucs qui m’ont coûté les yeux de la tête parce que difficilement trouvables dans mon humble province pas très encline à ce luxe parfumé (Vanille Moka de Comptoir Sud Pacifique - avant qu’il ne soit à nouveau redistribué à plus large échelle), des raretés que je porte pour ainsi dire jamais, mais que je ne peux me résoudre à donner (Purple Fantasy de Guerlain), des effluves plus génériques (Dans un Jardin, Avon, The Body Shop) et, *ahem* mea culpa (big time!!), deux parfums de “star” *ahem* auxquels je n’ai pas su résister (Fantasy et Deseo).

D’emblée, je constate qu’il manque quelques bouteilles sur ces clichés, du moins Vanille Abricot de Comptoir Sud Pacifique, que j’ai dû égarer Dieu sait où (vu ma tendance à traîner en permanence au moins un flacon avec  moi!). Ne sont pas compris dans la photographie les vaporisateurs corporels légers de type Calgon ou Avon. Je possède également plusieurs autres échantillons, disséminés çà et là parmi mes effets personnels. Ne sont pas calculés dans le lot quelques flacons de parfums qui ne me vont guère et que je vais éventuellement refiler à une peau qui saura mieux les faire valoir.

Malgré toutes ces incartades parfumées, mon odeur fétiche demeure Hypnotic Poison de Dior, dont je  ne me lasserai jamais. Notre histoire d’amour dure depuis le printemps ou l’été 1999. J’avais d’abord été séduite par la publicité empreinte de mystère, d’une aura à la fois diabolique et aguichante. Puis les couleurs que je préfère. Le rouge, le noir. Ce parfum m’était destiné.

;)

Publicité issue de Couleur Parfum.

Je suis donc fidèle dans mon infidélité!

:D

***

Voilà, impossible de reculer maintenant. Tous mes lecteurs sauront que je suis folle à lier et que je n’aurai jamais assez de peau pour porter tous ces arômes divins.


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