I – Si Macron déteste les Français, ce chevalier d’industrie ne se soucie pas de spolier l’argent des contribuables et des cotisants
II – Une pomme de discorde entre la prise de température chiffrée sur la santé de la France et le comportement insouciant du pensionnaire de l’Élysée
III – L’euro numérique, le joker du banqueroutier présidentiel
IV – Dessous l’euro numérique : ± 1 500 Mds d’€ de dettes additionnelles depuis 2017
V – Sécurité où est-tu ? La garantie, est-ce un gros mot ?
VI – Quand une réalité virtuelle déchire le rideau des réalités
VII – La devise numérique comme instrument politique de l’« avoir » et du « pouvoir »
VIII – Une présentation mercantile sur papier glacé, agrémentée de courbes en ascension fulgurante et aux profits prodigieux, est forcément suspecte
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Chapitre I
I – Si Macron déteste les Français, ce chevalier d’industrie ne se soucie pas de spolier l’argent des contribuables et des cotisants
Tous les marqueurs de la gestion de la France par Emmanuel Macron depuis 2017 sont au rouge ; l’emploi, la compétition industrielle, la recherche, l’éducation nationale, la santé, les finances publiques et les relations internationales à travers lesquels les États étrangers ont une vison honteuse du pays. De fait, le monde diplomatique, en particulier du côté des États de l’Est européen, dont la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, voit dans le couple Macron une union déjantée prônant les mœurs LGBT, la débauche et la décadence de valeurs sociales et familiales (voir les témoignages des envoyés spéciaux polonais publiés dans le Monde du 21 février 2020). Outre les incontinences verbales du Président français quasiment partout où il se déplace, l’individu fait honte à la France. Ainsi, le Président bulgare dénonce « les propos de bas étage » de son homologue français.
Alors que l’économie, l’industrie et la recherche du pays sont en perdition, côté finances c’est la banqueroute, et du côté social les Français assistent à la déconfiture des hôpitaux et de l’effondrement de l’Éducation nationale. Quant à l’insécurité sur le territoire, un climat anxiogène se répand entre les zones urbaines et rurales au rythme croissant des meurtres racistes et du terrorisme directement liés aux déversements migratoires depuis l’Afrique et le Moyen-Orient. Comme rien ne va et que rien dans cette gestion irresponsable depuis l’Exécutif, la France voit s’enfuir les forces vives de la Nation, abandonnant au pays des populations radicalisées et improductives. Cet amère constat provoque une chute vertigineuse des finances entre Bercy et l’avenue Duquesne. Ainsi, la France empruntera 285 milliards d’euros sur les marchés en 2024, donc au-delà des records sans cesse battus des emprunts précédents, dont les 270 milliards d’euros en 2022. Chaque étape de cette interminable razzia, les prétextes controuvés de la crise sanitaire, de la guerre du CO2 et de l’Ukraine, jalonne le parcours irresponsable de ce fossoyeur de la Nation, sis au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré.
Après avoir méticuleusement épongé une à une les caisses de l’État, ministère par ministère, en contrevenant ainsi aux lois de finances votées au Parlement, puis spolié les fonds de garantie de retraite et même celle des AGS (Régime de Garantie des Salaires), le prévaricateur de l’Élysée s’emploie désormais à emprunter à usure auprès des banques étrangères. Sachant que les banques françaises ont déjà largement épuisé leur capacité de prêter à ce régime corrompu qui ne peut même plus rembourser le principal de la dette publique, seuls les intérêts sont péniblement honorés, laissant les créanciers exsangues, dont le système social qui n’a plus les ressources nécessaires pour couvrir les garanties légitimes des cotisants. Une exception cependant, puisque l’immigration serait une priorité nationale, l’État s’autorise à ponctionner dans les caisses de la Solidarité pour distribuer un assistanat sans compter. De surcroît, la charge des réfugiés musulmans, les attentats islamiques et la prévention à l’égard de cette communauté ne coûte pas moins de cent milliards d’euros par an. Ce pourquoi le Gouvernement de l’État-Macron légifère et réglemente pour une compression des aides sociales aux Français, en déclarant sans scrupule mettre un frein aux gaspillages.
Avec 3 540 milliards d’euros de dette brute, correspondant à 133,9 % du PIB (produit intérieur brut) en décembre 2022 selon les baromètres internationaux, dont l’OCDE, qui analysent la conjoncture économique catastrophique de la France (111,8 % selon l’Insee), la France aura touché le fond (Source au sens de Maastricht : OCDE, Eurostat et Fipeco du 28 juillet 2023). Cet endettement abyssal, qui correspond à seize mois de PIB, représent plus de 88 500 euros brut par foyer fiscal en France (ou 44 850 € par citoyen), à rembourser sur plusieurs générations hors intérêts en sus. Que nenni, l’État-Macron n’en a cure et persiste à ponctionner 58,2 % des richesses de la France. Quant à l’Insee, cette plateforme nichée au cœur du bateau de Bercy, elle est directement placée sous le contrôle propagandiste de l’Exécutif. De sorte que les données produites sont politiquement pipées et/ou confisquées au public ; « circulez, il n’y a rien à voir », afin que le chef d’État n’ait pas à répondre devant le Peuple des échecs de son incurie et de ses gabegies hors de tout budget voté en Parlement, voyages ludiques, réceptions glauques et distribution de commissions occultes entre autres corruptions. Exit la démocratie et les lois de la République ! Quid du Conseil constitutionnel et des rapports alarmants de la Cour des comptes ?
Les économistes savent que la dette réduit les marges de manœuvre budgétaire des gouvernements. La moitié du budget national est désormais financé par des emprunts sur les marchés. La trajectoire fixée dans le cadre de la loi de programmation est déjà brisée pour 2024, avec un nouveau recul du PIB, avec un chômage en hausse et le nombre de défaillance d’entreprise qui remonte. La notation de S&P, néanmoins accordée sous perspective négative, fut jugée plutôt conciliante pour avoir maintenu la note « AA* » pour la France, alors que le fonds monétaire international releva que les pays qui ont une dettes moitié moins élevée que la France affichent curieusement le même niveau de cette notation*. Cependant, la crédibilité des anticipations de l’Exécutif français est en perte de confiance, de sorte que les prévisions transversales des agences de rating, tels Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch sont beaucoup plus pessimistes que S&P Global Rating. Cette dégringolade, nonobstant des perspectives de croissance non argumentées sinon dans un esprit propagandiste, laisse présager un recul inéluctable des statistiques autour de l’avenir économique et financier de l’Hexagone. Seule la « déconstruction de la France », voulue par l’antipatriote Macron, s’avère avoir été un succès électoraliste, à l’issu de ses deux mandatures.
Pour atténuer l’effet de morosité de cette gestion calamiteuse du pays, l’Arcom, cette milice (autorité de régulation), collabo et censeur au service de cette corruption d’État, filtre, fragmente ou supprime, selon une grille d’information autorisée, tout ce qui se lit, s’entend ou se voit depuis la France. Sous la menace des retraits de subventions ou du droit d’émettre (berlusconisme fiscal), les médias sont placés sous un contrôle digne de la Stasi, ceux qui oseraient diffuser des informations, mêmes authentiques et irréfutables, pouvant nuire à la réputation du pensionnaire de l’Élysée et de son staff servile et stipendié. De sorte que les mensonges, mystifications et mascarades télévisuels ou éditorialistes passent ainsi mieux, car « tout ce qui se dit à la télé est forcément vrai », et que « tout va bien » lorsque ce mystificateur passe au JT de 20 heures.De même quetout contredit n’est que fake news, populisme et complotisme ! De sorte que le numérique, l’intelligence artificielle, les barbouzes de sleeping giants, les coyotes du piratage et des viols des données privées,se sont constitués ensemble un couteau suisse aux multifonctions technocratiques au service de la nouvelle dictature de la pensée unique, pour se tailler une information choisie aux dépens des réalités, et servir la pensée unique formatée par l’oligarque élyséen.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Le livre qui dérange…
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