Magazine Journal intime

Un achat viscéral

Publié le 22 décembre 2023 par Claudel
achat viscéral
Ce matin, j’ai acheté le livre Un moulin disparu.
Il me le fallait. C’était viscéral.
Viscéral : Qui provient des profondeurs de quelqu’un; qui est instinctif, inconscient, profond.
Il aurait fallu toute une tempête de neige pour que je ne me rende pas à Papineauville.Pourquoi j’y tenais tant? Viscéral, je l’ai écrit.
Toutes ces raisons :
— Un livre qui ressemble visuellement à celui de Ripon et à ceux de Jean-Guy Paquin : même graphisme que j’admire, qui inspire la metteuse en pages en moi. Normal, ils sont tous de Jean-Luc Denat, ce graphiste qui a monté, entre autres, les livres des Écrits Hautes-Terres où j’ai publié la biographie de mon père.
— Un livre de ma Petite-Nation bien aimée. Un livre sur bien plus que le moulin de Papineauville.
— Collectif d’auteurs : Jean-Guy Paquin, Özgen Eryaşa , Alain Faubert, Claire Leblanc, Nicole Hébert, préface de Paul André-David. Je les connais tous personnellement sauf Nicole Hébert.
Je ne me lasserai jamais du style de Jean-Guy Paquin qui laisse pantoise l'auteure en moi. Alain Faubert me redonne le goût de la généalogie. Claire Leblanc a travaillé avec mon père, ça me replonge dans les années où il vivait, cherchait, écrivait sur l’histoire de la région. Je me rappelle encore sa joie débordante et son plaisir évident de fouiller dans le Livre terrier de la seigneurie des Papineau.
— Le sujet : le moulin de Papineauville, la seigneurie de la Petite-Nation, les Papineau. Chez nous. L’histoire de la région que j’ai choisie, que j’aime.
— Et autre raison que je comprends moins : le moulin.
J’aime les moulins.
Quand je voyage, je les cherche, je les visite. Que ce soit le moulin de Saint-Roch-des-Aulnaies, celui de La-Chevrotière, celui des Éboulements. Je n’oublierai jamais les moulins de Kinderdijk, en Hollande. Et le dernier en lice auquel j’ai pensé en allant chercher le livre : le moulin de Pointe-aux-Trembles... construit par un maçon dénommé Jean-Baptiste Deguire. Deguire patronyme de ma mère. C’était le fils de mon ancêtre François Deguire dit Larose. Quand j’écrivais viscéral « qui provient des profondeurs de quelqu’un »!
Peu importe vos raisons, je vous invite à vous le procurer via le site du Centre de généalogie de la Petite-Nation >>>
Livre Ripon, j'ai la couleur d'une rivière >>>
Et bientôt, en 2024, d'autres surprises, -- je suis dans le secret des dieux!-- au moins un autre livre, qui concerne Saint-André-Avellin, cette fois. Ça sent le 350e anniversaire de la seigneurie de la Petite-Nation!

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