Le premier cycle conte l'histoire de FitzChevalerie Loinvoyant depuis son apparition, à l'âge de six ans. L'existence de ce bâtard de sang royal est le " caillou " qui, en perturbant l'équilibre du royaume des Six-Duchés, va, à terme, faire dévier le cycle répétitif du destin.
Après m'être laissé tenté par L'Épée de Vérité c'est vers une autre grande saga de fantasy que je me porte : la série de L'Assassin Royal de Robin Hobb.
Bien sûr, je serais ravi de vous fournir une chronique des premiers tomes de la saga littéraire " L'Assassin Royal " de Robin Hobb, mais je ne suis vraiment pas doué pour ça...
Enchainer L'Assassin Royal après L'Épée de Vérité, c'est vraiment un gros changement. Ça se lit beaucoup moins vite, le style de Robin Hobb est tout de même plus riche et plus agréable que celui de Terry Goodkind. Une des grandes particularité c'est la narration à la première personne. Fitz (le protagoniste principal) en est le narrateur.
La Saga : L'Assassin Royal - Robin Hobb
Tome 1 : " L'Apprenti Assassin "
L'Apprenti Assassin, premier tome de la saga, introduit les lecteurs dans un monde riche en détails et en intrigues. L'histoire se déroule dans le royaume des Six-Duchés et suit Fitz, le bâtard du prince Chevalerie. Abandonné à la cour par sa mère, Fitz devient rapidement le personnage central de cette épopée captivante.
L'intrigue commence par l'initiation de Fitz à la cour et à la formation en tant qu'assassin royal. Robin Hobb excelle dans la création d'un univers complexe avec des personnages bien développés. Fitz doit jongler avec des questions d'honneur, de loyauté et d'identité, tout en découvrant ses propres capacités magiques.
Hobb mêle habilement l'intrigue politique à des éléments de fantasy, créant ainsi un récit immersif où la magie, les complots et les alliances dangereuses sont monnaie courante. Les relations interpersonnelles, qu'elles soient tendues ou amicales, sont dépeintes avec une profondeur émotionnelle qui ajoute une dimension réaliste à l'histoire.
Tome 2 : " L'Assassin du Roi "
L'Assassin du Roi poursuit l'histoire de Fitz dans sa quête pour comprendre et maîtriser ses dons magiques, tout en continuant à servir la couronne. Le royaume est en proie à des complots et à des tensions politiques, mettant à l'épreuve la loyauté de Fitz envers le roi et son propre engagement envers la vérité.
Ce deuxième tome approfondit les thèmes établis dans le premier, explorant davantage les conséquences des choix de Fitz et les sacrifices qu'il doit faire au nom de son devoir. Les personnages secondaires gagnent en complexité, et les relations évoluent de manière inattendue.
Robin Hobb réussit à maintenir une tension constante tout en approfondissant l'histoire et le monde qu'elle a créés. Les rebondissements inattendus maintiennent l'intérêt du lecteur, et les moments émotionnels sont traités avec une sensibilité qui rend les personnages encore plus attachants.
En conclusion, les deux premiers tomes de la saga " L'Assassin Royal " de Robin Hobb offrent une immersion captivante dans un monde de fantasy riche en intrigues politiques, en magie et en personnages mémorables. L'auteure parvient à tisser une histoire complexe et plein d'émotions, tout en offrant une réflexion profonde sur la nature de la loyauté, du sacrifice et de l'identité.
Tome 3 - La Nef du Crépuscule
Au moment où j'écris ces lignes, je poursuis (avec lenteur) la lecture du 3 ème Tome...
Mon rythme de lecture ralenti un peu, car je ne me passionne pas suffisamment. L'action des romans est un peu déséquilibrée parfois. Parfois intense, et par moment absente, laissant place aux réflexions de Fitz sur ses propres sentiments.
Ce monde médiéval (fantastique) est tout de même très bien écrit et rendu vivant. Mais j'avoue que la manière dont est traité le personnage central, Fitz, parce qu'il est un " bâtard " est le plus souvent révoltante.
Certes, l'univers des Six-Duchés décrit ici par Robin Hobb s'inspire d'une Europe Médiévale et de son système monarchique. N'empêche ça agace ma lecture de lire à tout bout de champs que Fitz, parce qu'il est un fils " illégitime ", est si mal considéré... Certes ça créé des intrigues et un suspense intéressant tout au long des romans, mais ça m'énerve.