Carnets de Tanzanie - 2. Safaris

Publié le 11 janvier 2024 par Indiansamourai

Nous arrivâmes à notre guest-house à Arusha à 21 heures après 22 heures de voyage, porte à porte. Décalqués étions-nous. Malgré tout, pressés par le temps, nous devions, dès le lendemain, être sur pied à 6h pour aller voir le Tarangire. J’avais peur de ne jamais réussir à me réveiller, mais le martellement de la pluie sur la tôle, les chiens hurleurs, le muezzin puis les cloches de l’église se chargèrent de me tirer du lit dès 5 heures du matin, étonnamment fraîche. Nous roulâmes deux heures jusqu’à l’entrée du parc, avec un seul stop, dans un bar qui nous servit du café africain, à savoir un café au lait et au… gingembre.

Le Tarangire tint ses promesses : des éléphants, des lionnes, des girafes, des gazelles, des zèbres, des gnous, mais surtout une nature incroyablement verte en cette saison. Une amie m’avait demandé si c’était bien la saison pour y aller et j’avais envoyé balader sa question d’un haussement d’épaules. C’était l’occasion d’y aller, puisque ma famille se retrouverait ensuite à Zanzibar pour Noël. Saison ou pas saison, nous y serions ! J’avais quand même essayé de glaner quelques informations sur internet sans vraiment trouver rien de probant. Sur place, j’ai pu vérifier que de novembre à février, il n’y a quasiment personne dans cette partie de la Tanzanie. Deux raisons à cela : on ne peut pas voir la migration des gnous et il pleut. Ma priorité étant de montrer des animaux à mon jeune fils, je me remettrai de ne pas voir des milliers d’herbivores d’un coup. En plus, le hors-saison, pluvieux, est ma période préférée à Goa. D’autant que la pluie ne tombe pas non plus en continu, juste assez pour rafraîchir, peindre le paysage en vert, et faire fuir les touristes.

Le Tarangire, "paradis des éléphants"

Nous passâmes la nuit dans un lodge (eco-friendly et socialement responsable) à quelques kilomètres de Karatu, perché sur une colline dans un environnement stupéfiant : la fraîcheur apportée par les arbres qui recouvrent des allées de terre rouge, les caféiers poussant ici et là, etc. Décidément, la nature était splendide.

Dans notre lodge, à Karatu

Le Ngonrongoro non plus ne nous déçut pas : des lions en veux-tu en-voilà, deux rhinocéros dans le lointain, des hippopotames immergés, une hyène et deux chacals louvoyant une carcasse de gnou dévorée par un lion qui veillait au grain avec le fœtus de sa proie entre les mâchoires, des autruches, un élan au loin. Et puis surtout une nature magnifique.

Lion du Ngorongoro