À l'obscur dépli

Publié le 12 janvier 2024 par Jlk
(Pour Mario Martín Gijón) Tout perdre aurait été facile,nul besoin d’affecter:au premier retour en ton îlete laisser affaler… Les oiseaux n’ont point de répitaux derniers horizonsoù les vents des anciens récitss’épuisent sans raison… Et pourtant tu as résistécontre vents et maréessans raison non plus d’affronterle dépli des saisons… L’hiver t’accueille en ses alléeset le printemps là-baste fait revenir aux étésqui ne reviendront pas… Là-bas le chant des matelotste ferait rebrousserle chemin vague sur les eauxsi le passé n’était passé... Image: Philip Seelen.