Je ne dis mot, non: je regardeles visages du jourtandis qu’alentour on s’attarde -à se perdre en discours…Le garçon que je dévisageà la beauté passéechantera-t-il encorecomme le font penser ses yeuxsans trace de remords ?La vieille pianiste en silencesourit au beau garçonqui l’écoute depuis l’enfanceen compagnon secret…Il y a comme ça des gensdans le bruit des effetsqui s’entendent au lieu de parlerà l’écoute d’un chant…(Peinture au doigt: Louis Soutter)