L'opposition : en politique, c'est l'ensemble des mouvements qui contestent les décisions des détenteurs du pouvoir. Mouais... Pas étonnant que l'Macron, not président 49.3, ne se sent plus. Pour que notre pays puisse se targuer d'avoir une opposition, et donc un contre-pouvoir, une autre voix, voie, il faudrait d'abord que la France bat monnaie, décide de ses lois, de son budget, du contrôle de ses frontières et de sa défense. Et lancer aux orties la feuille de route éditée chaque année par la présidence de la Commission européenne, qui, faut-il le rappeler, est dirigée par une non-élue ayant ses accointances bien à elle... Ceci dit, cela voudrait dire sortir de la communauté européenne, de l'OTAN, de l'euro et de tous les pactes économico/échangistes qui nous imposent des importations allant à l'encontre de nos lois sanitaires, de notre santé et de notre système éducatif ! À part Monsieur François Asselineau de l'UPR qui prêche cela depuis plus de 15 ans, les autres arsouilles, comme aurait dit le grand Charles, ne font que bêler dans et avec le troupeau d'une opposition en carton pâte/trompe-l'œil. C'est juste un décor théâtreux, où les comédiens ne font que jouer une pantomime de façade et copains comme cochons pour la vie.
Macron, sans même consulter son ministre des Affaires étrangères, et encore moins le parlement, ce qu'il devrait faire (article 37), car c'est inscrit dans la constitution, fait de la surenchère en soutien à l'Ukraine, en promettant des livraisons d'armes, que nous n'avons pas, à l'armée d'un Zelensky très douteux. Les Russes commencent à se fâcher contre ce Français, supposé représenter les Français : " En fait de " manipulation ", les russes réagissent aux rodomontades des promesses de livrer d'autres canons Caesar, d'envoyer des missiles scalp et d'appuyer l'enveloppe de 50 milliards de soutiens de la communauté européenne, afin de soutenir un conflit perdu d'avance. D'ailleurs, le va-en guerre Macron a annoncé mardi 16 janvier qu'il et que la France allait livrer à ce pays 40 nouveaux missiles longue portée SCALP et , le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a donné le coup d'envoi d'une Ainsi : un président qui ne prend ses décisions que tout seul et son larbin de ministre qui met les mains à la pâte, et tout ça dans un silence de cathédrale. par mois pour leurs frais de représentation due à l'inflation La Douma, chambre basse du Parlement russe, a voté une résolution dénonçant la présence de " mercenaires " français aux côtés de l'armée ukrainienne. La France dément, évoquant une " manipulation " russe. " [i]des centaines de bombes." [ii]Coalition Artillerie pour l'Ukraine. L'objectif de cette entreprise, pilotée par Paris, est de parvenir cette année à fournir plus de 70 canons Caesar à Kiev, soit la totalité de la production de l'industriel français Nexter-KNDS. Quant aux financements de tous ces joujoux tueurs ? Kiev mettra la main à la poche en en achetant six. Il reste à financer le solde. Le ministre des Armées, a fait ses comptes : " Mais que dit et fait l'opposition française, contre les décisions d'un président qui devrait en référer aux " représentants du peuple " ? Des sommes énormes dépensées alors que tout le monde tire le diable par la queue pour survivre et surtout d'une implication de plus en plus directe dans un conflit où le peuple français n'a rien à voir et n'a aucun intérêt contre la première puissance nucléaire... Nos chers parlementaires, hé bien, à part s'être accordés une rallonge de 300 euros J'ai annoncé que nous, nous débloquerons cinquante millions d'euros sur le Fonds de soutien d'aide à l'Ukraine, ce qui permettra de financer douze canons Caesar, plus les six Ukrainiens, cela fait dix-huit. Et donc évidemment, il en reste soixante désormais à financer pour une somme de 280 millions d'euros en tout. Je fais donc cette proposition à nos partenaires allemands, britanniques, américains de venir, à la mesure de leurs moyens, compléter ce plan de financement, ce qui nous permettra de lancer la production, mais surtout (la) livraison de ces canons." (de 5 645 euros à 5 950 euros), nos zélus n'ont pas bougé un poil... D'ailleurs, leur en reste-t-il, car, ces roitelets sont, comme qui dirait, à poil ! Alors pourquoi les partis dits d'opposition laissent-ils Manu 1 er, roi des Gaules, amener le pays de plus en plus vers un conflit direct avec l'ours russe... Et le ti coq gaélique a intérêt à compter ses plumes. [iii][iv]
Alors que le sujet du conflit en Ukraine avait perturbé la campagne présidentielle en 2022, la guerre est désormais peu abordée par les responsables politiques français. Si Macron se garde bien d'associer le Parlement, le RN et LFI préfèrent éviter le sujet pour ne pas rappeler leur complaisance passée avec Vladimir Poutine. Et voilà ! Le nom du diable POUTINE ne doit pas être, même, murmurer sous peine d'être taxé de supporter, d'adorateur de l'Attila Moscovite. En France, certains mots clefs vous condamnent aux gémonies : dire du mal d'Israël = antisémite. Dire du bien de Chavez/Maduro = anti-américanisme primaire. Castro ? Communiste. Orban ? Extrême-extrême droite. Erdogan ? Islamiste. D'ailleurs, posez la question à Mélenchon, Le Pen fille, et même Asselineau taxé d'anti-américanisme primaire, car il accusait la CIA de tout contrôler en Europe (ce qui a été confirmé) ; et vous voilà donc contraint, bâillonné et menotté et mis sous boisseau par la doxa médiatico/politique. C'est très français : si on n'en parle pas, ça n'existe pas ! France, pays du déni et de la stratégie de l'évitement [v]
Écoutons les voix outragées s'opposant à l'implication de la France dans cette guerre Russie/Ukraine :
- Marine le Pen : " Emmanuel Macron a fait le choix de l'escalade. "
- Nicolas Dupont-Aignan : " En livrant des missiles longue portée Scalp à l'Ukraine, Macron prend le risque d'une guerre directe avec la Russie et doit donc informer le Parlement puis demander son autorisation. "
- Olivier Faure le patron des socialistes, a réclamé pour sa part un débat au Parlement sur ce sujet. [vi]
- Arnaud Le Gall corédacteur du volet international du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon : " La gravité du sujet et le fait qu'Emmanuel Macron ait parfois eu de bonnes intentions nous poussent à une certaine mesure " - " Il n'est pas question de sacraliser la politique étrangère ou d'être dans le consensus, mais nous assumons une certaine discrétion, car notre souhait est de gouverner, peut-être même lors d'une cohabitation avec le chef de l'État. " (février 2023)
député écologiste, membre de la Commission défense de l'Assemblée nationale, supporté par le PS : Sont favorables à l'envoi d'armes plus puissantes. " Ces demandes de débat ne font que retarder les décisions. L'Ukraine est agressée, on doit la soutenir à fond. Si on n'arrête pas la Russie maintenant, c'est nous-mêmes qui sommes menacés. " [vii]
Vous l'aurez compris, ces " adversaires " politiques de chaque bord et bordage ont tous des pudeurs de gazelle, et ne risquent pas de contrarier le support indéfectible du président à l'Ukraine... Et Israël. C'est Mossieur Indéfectible, not président de temps de guerre, qui veut remettre le service militaire en selle pour préparer les djeunes au grand casse-pipe, et les moutards au port de l'uniforme, et comme déjà existent les " jeunes avec Macron "... Si vis pacem, para bellum... Ou inversement " si tu veux la guerre, bousille la paix ! "
Guerre en Ukraine - Les parlementaires vont-ils laisser Macron violer la Constitution ? https://www.youtube.com/watch?v=_CZWqbbtTPk