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Que faire ?

Publié le 13 février 2024 par Observatoiredumensonge

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », aimait à répéter Sully à Henri IV, une phrase simple que les enfants de ma génération, près de 5 siècles plus tard, apprenaient à l’école… Hélas, on devrait leur apprendre aujourd’hui que ce sont l’idéologie, le laxisme et l’incompétence qui sont désormais les maladies mortelles de la France. On peut y ajouter une tolérance coupable tous azimuts, tolérance qui fut pourtant jadis une qualité, et dont l’excès criminel en fait aujourd’hui une faute majeure…
LES DÉRIVES DU DROIT
On savait depuis longtemps que les juges étaient soumis à l’idéologie islamo-gauchiste. Nous avons maintenant la preuve que le Conseil Constitutionnel outrepasse, lui aussi, sa vocation institutionnelle, tripatouillant le droit en fonction de l’idéologie dominante, sous l’autorité de son président. lndigne Laurent Fabius, qui a réussi avec le temps à faire oublier les boulets qu’il trainait depuis l’époque où il était Premier Ministre (**).
La Loi sur l’immigration, déjà bien timide et accouchée dans la douleur, a donc été expurgée de ses articles les plus gênants pour les islamo-gauchistes. Ainsi, la tolérance inscrite dans le marbre de la loi vis-à-vis des « immigrés qui travaillent » (même en situation illégale) va servir d’appel d’air dans toute l’Afrique. 

Un passeur + un boulot – même non déclaré – signifieront la régularisation de l’énergumène. Ni vu ni connu !
En interprétant la Loi au-delà de ce qui est justifié, nécessaire et j’ajouterai « moral », les juristes (***) idéologues, islamo-gauchistes ennemis de la France contribuent à sa destruction.
Le fondateur de la V° République rappelait la juste attitude pour le Conseil Constitutionnel (abusivement nommé par les médias « Conseil des Sages ») : « d’abord la France, ensuite l’État, enfin le Droit ». 

C’est exactement le contraire qui est pratiqué aujourd’hui, le Droit devenant une arme majeure de destruction contre l’État et contre la France.
Ce qui est vrai pour le Conseil Constitutionnel s’applique aussi aux directives européennes, qu’il s’agisse de l’UE et de toutes les instances (CEDH, CJR) qui, initialement créées dans un noble objectif, sont devenues, par idéologie, des outils de destruction de la France par perte de souveraineté.
PRIVILÉGIER LE FUTILE À L’ESSENTIEL
Dans la fureur de ce mois de janvier, pendant que les agriculteurs se battent, dans l’honneur et la dignité, pour défendre leur profession maltraitée par l’Union Européenne, l’excès de règlements nationaux et les contrôles tatillons, on apprend subrepticement que les députés décident de s’augmenter discrètement de 300 € par mois ! 

Quelle indécence !…
Nous voici revenus au royaume des copains et des coquins, comme l’avait déjà identifié jadis Michel Poniatowski… Mais en étions nous sortis ?
QUE FAIRE ?
Nous avons déjà formulé cette question, qui fut – au début du siècle dernier – le titre d’un essai de Lénine, précédant de quelques années la révolution de 1917. N’y voyez aucune malice, aucun rapprochement historique, mais c’est bien – résumé en 2 mots – la question que nous devons nous poser aujourd’hui.
Que faire, donc ? Je répondrais simplement par 4 propositions :
1 – Réformer l’Union Européenne, et récupérer notre liberté sur les points cruciaux.
2 – Suspendre provisoirement, le temps de la maitriser et de la gérer, l’immigration de peuplement.
3 – Maîtriser et optimiser la « gestion » de l’État, supprimer les dépenses et subventions inutiles, réduire les charges de l’État ainsi que les prélèvements obligatoires.
4 – Confédérer tous les mouvements et les personnalités patriotes
Sur le premier point, ne croyez pas que la réforme de l’Union Européenne soit impossible. Si la France le veut, la France le fera, d’autant qu’elle sera suivie par d’autres pays de l’Union. 

Le général de Gaulle avait jadis pratiqué la politique de « la chaise vide » en 1965, jusqu’à ce que nos partenaires d’alors cèdent à nos exigences sur la PAC (Politique Agricole Commune). 

Certes, la tâche sera difficile, car nous n’étions alors que 6 et nous sommes maintenant 27 ; mais que serait l’Union sans la France ? Nous pouvons, nous devons y parvenir, et nous trouverons même, au sein de l’Union, des partenaires qui nous rejoindront…

Reprenons notre souveraineté vis-à-vis de Bruxelles ! 

Projet « Bruxit », pour reprendre le néologisme lancé par Philippe de Villiers !
Pour les hommes comme pour les partis, ces 4 points devraient constituer un vrai projet pour le redressement de la France. Inutile de se perdre dans les méandres de débats inutiles et verbeux. A l’heure de voter, sachons reconnaitre ceux qui sauront défendre ces objectifs majeurs 

Marc Le Stahler

(*) Macron avait promis avant son élection de doubler le nombre des expulsions par OQTF. 7 ans plus tard, elles ont été… réduites de moitié !
(**) L’affaire du sang contaminé et le sabordage du Rainbow Warrior en 1985/1986.
(***) On se demande si les décideurs nomment les prétendus « Sages » en fonction de leur expertise juridique, ou en fonction de leur idéologie.

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Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre 2023 perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.


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