Là-bas l’avion replie ses aileset rebondit iciau milieu de nos étincelles,au grand dam des assis…Depuis la nuit des temps déjà,nos ailes de papierportent nos voix vers l’au-delàoù tout va s’éclairer…C’est sûr: je n’hallucine pas:c’est écrit dans le sanget décrit par le vent le tempsque la chair se libère…Dans son orbe je vois le chienparfait en sa figurede pensée ne pensant à rien -immanent absolu …Mais toi, mon amour disparu,que pourrais-tu me dire,des ailes ou du jamais perçuau fil de mon délire ?Ainsi les mots en dieux obscurs,comme de vieux enfants,font-ils de nous des créaturesdu numineux vivant …Peinture JLK: Snoopy, acrylique sur toile.