Magazine Nouvelles

« La dernière allumette » de Marie Vareille

Publié le 20 mars 2024 par Bloulou
dernière allumette Marie Vareille

Aux éditions Charleston

Marie Vareille a un don pour raconter des histoires et entraîner le lecteur dans le sillage de ses personnages.

Dans ce nouveau roman plusieurs destins s’entremêlent. Abigaëlle qui vit recluse dans un couvent depuis une vingtaine d’années et dont la mémoire est incertaine ; Gabriel, son frère, artiste reconnu, qui rend visite à sa sœur deux fois par mois ; une certaine Madame Boisjoli, et Zoé…

Et puis il y a le journal que tenait Abigaëlle enfant et par lequel on apprend que leur père battait leur mère.

Que peut-il naître de ces vies abîmées ? Quel avenir pour des enfants qui baignent dans une atmosphère aussi lourde ?

L’auteur sème de subtils indices pour au long du récit qui prennent toute leur importance au fur et à mesure que l’histoire progresse. Et c’est là toute la force de ce roman qui fait d’un thème grave un roman à suspense qui happe le lecteur de la première à la dernière page.

Un roman fort, sensible, rythmé par une plume magnifiquement maîtrisée.

4e de couverture :

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.

De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère…

Un trésor de sensibilité et d’émotions brillamment construit. Marie Vareille démontre une nouvelle fois son talent unique pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.

Mes autres articles sur les livres lus de cette auteure :

. Les désenchantées

. Ainsi gèlent les bulles de savon

. La vie rêvée des chaussettes orphelines

. Là où tu iras, j’irai

. Je peux très bien me passer de toi


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazines