"This is the end
Hold your breath and count to ten
Feel the Earth move and then
Hear my heart burst again
For this is the end ..."
Ce matin, ce sont ces quelques paroles d'Adele que j'ai dans la tête. Comme un fait exprès, comme une évidence.
Le wikende fut difficile. Mais voilà, la décision est prise. Le papa de Zolimari partira aujourd'hui.
Voilà plus d'un mois qu'on a beau se faire à l'idée, se projeter en se disant que cela n'a pas de sens de maintenir en vie ce qui n'est plus qu'un souvenir tant le corps est en mauvais état. Un mois, cela aide à se faire à l'idée et pourtant, comme à chaque fois, cela ne suffit pas. Je veux croire que cela rend les choses moins difficiles que lorsque c'est brutal ... et encore, je n'en suis pas certain.
Bien évidemment, cela ne me laisse pas froid ni distant. Cela m'affecte même beaucoup mais je me retiens de dire quoi que ce soit, pour ne pas en rajouter considérant que les choses sont déjà assez compliquées comme cela, a fortiori avec des orfèvres de la matière.
Je n'ai pas d'autre utilité que d'attendre que l'on me sollicite, en respect d'une intimité de laquelle je ne participe que sur demande. Je respecte au maximum, et je me dis que c'est mieux ainsi ... le mieux est toujours l'ennemi du bien mais qu'en est-il encore du bien en de pareilles circonstances.
A ma manière ici, je salue donc le père de celui que j'aime.
A ma manière ici, je salue celui que je crois avoir toujours respecté en essayant de simplifier ce qui ne l'était plus depuis trop longtemps, en mettant du lien là où cela manquait cruellement.
Tto, très triste