[Corbie] Camille JUMEL 1868 – 1930

Publié le 09 avril 2024 par Genealogiejumel

Camille Marie Adéle JUMEL a vu le jour, chez ses parents rue Saint Chaumont à le le 22 octobre 1868.

Elle est la fille de :

    Alexandre Benjamin Arsène JUMEL (1840-) Fileur 27 ans et demi à la naissance de
    et de Victoire Augustine CREPIN(1848-1874), ouvrière en laine âgée de 20 ans à cette même date

Elle est fille du légitime mariage qui à eu lieu le 15 février 1868 à

La famille est domicilié rue saint Chaumont à Corbie à la naissance de

Nous retrouvons la famille en 1870 rempart Saint Jean à Corbie

https://archives.somme.fr/ark:/58483/jfnxc74mqvr0/be17249d-475d-4e7b-afd0-5a2e94aa50d1

Camille est le deuxiéme enfant du couple et l'ainée des filles, elle a au moins 2 frère et une sœur :

Jeune Camille est très inspirée par l'Histoire de l 'Abbaye de Corbie et elle rentrera dans les ordres en devenant plus tard, chez les franciscaines de Calais , sœur Adélard, surement en référence à notre Saint abbé et comte Adélard de Corbie (Neveu de Pépin le Bref et petit-fils de Charles Martel ) voir ici

Les Soeurs Grises franciscaines , à cause de leur couleur grise ou cendré de leurs vêtements, au milieu du XIVe siècle , est une histoire méconnue et glorieuse du mouvement franciscain. En , sept communautés s'unissent sous le nom de " Franciscaines de Calais". La Congrégation est née à L'Hospice, première maison, était alors sur la commune de Saint-Pierre-lès-Calais. C'est là, que Mère Louise Mabille et Monseigneur Adolphe Duchenne furent les artisans de cette union. Ils ont favorisés l'union des 7 communautés. Elles ont consacrées leur vie au service des malades, en et dans le Nord de la France .

La Congrégation des Franciscaines de Calais , de 1965 à aujourd'hui , qui prend la dénomination de " Franciscaines missionnaires de Notre-Dame" , est une Congrégation répandue dans le monde entier.

Mais voilà la guerre éclate, a 46 ans et dés l' elle décide de venir en aide au pays et se porte volontaire afin de devenir infirmière volontaire à pour soigner les soldats blessés du Front.

Pendant ces tristes années de guerre de soignera des milliers de soldats sur le front entre et

Son dévouement lui vaudra

  • une citation du Ministère des Armées dès: " A fait preuve, depuis le 30 août, d'un dévouement inlassable et d'une énergie morale en prodiguant ses soins à un grand nombre de blessés et de malades anglais et français, alors même que la ville et l'hôpital étaient bombardées par des obus de gros calibre "- (Source: J.O. du 3 avril 1915)
  • et en juillet 1917 , la Croix de Guerre avec une Palme pour son dévouement auprès des soldats britanniques
  • et elle aura une décoration supplémentaire, une médaille de la Croix Rouge anglaise en avec pour citation : " Services exceptionnels rendus aux ambulances britanniques spécialement à la suite de la prise des "Briques" en 1915 " .- (11 juillet 1917)
  • Médaille commémorative 1914-1918

Créée en la croix de guerren'est pas une décoration uniquement destinée aux soldats, comme le montre l'article de La Croix du Pas-de-Calais du 20 juin 1915 , retranscrit ci-dessous et concernant notre native de

Plusieurs religieuses de la congrégation des sœurs franciscaines de Calais se sont vues décerner cette récompense. C'est le cas d' Élisabeth Rolinger, mère supérieure à l'hôpital de Béthune de , qui reçoit la croix de guerre avec palme, ainsi que cette citation à l'ordre de l'armée : A fait preuve depuis le 30 août d'un dévouement inlassable et d'une énergie morale en prodiguant ses soins à un grand nombre de blessés et de malades anglais et français; alors même que la ville et l'hôpital en particulier étaient bombardés par des obus de gros calibre .
En , elle recevra également la médaille de la Croix-Rouge anglaise , puis en l'insigne spéciale du service de la santé et la médaille commémorative 1914-1918.

voici la retranscription d'un article de La Croix du Pas-de-Calais, dimanche 20 juin 1915 . Archives départementales du Pas-de-Calais, PE 135. https://www.archivespasdecalais.fr/Decouvrir/Chroniques-de-la-Grande-Guerre/A-l-ecoute-des-temoins/A-l-ecoute-des-temoins/1915/Remise-de-decorations

BÉTHUNE - Remise de décorations aux religieuses de l'Hôpital

Mardi, à 11 heures 1/2 du matin, une émouvante cérémonie s'est déroulée dans la cour de l'hôpital. Pour la première fois en notre ville, on devait procéder à la remise de la croix de Guerre. À cette occasion avait lieu une prise d'armes : la garnison de la place, les gendarmes de la subdivision et une compagnie de troupes britanniques formaient la haie.

M. le général Sorin fit remise des décorations aux récipiendaires, savoir :

Rollinger Élise (sœur Ruffine) supérieure, Jumel Marie (sœur Adélard), Roussel Sainte (sœur Émerance), Madiot Albertine (sœur Marie-Fernand), de la congrégation des sœurs franciscaines de Calais , pour le dévouement et les soins qu'elles ne cessent de prodiguer aux blessés depuis le début de la guerre.

Avant de procéder à la remise des décorations, M. le général Sorin prononça une allocution, dans laquelle il fit l'éloge des sœurs-infirmières, qui font preuve, dit-il, de dévouement et d'abnégation. Il félicita par la même occasion, la population béthunoise, laquelle a montré, depuis plusieurs mois, beaucoup de courage et de patience - on peut dire sous le feu -. Il remercia M. le maire le "dévoué et distingué M. Rinquin", président de la commission d'administration de l'Hôpital.

Après la cérémonie, les troupes ont défilé devant les nouveaux décorés, puis elles sont allées se masser à droite et à gauche, de la cour de l'établissement.

Le général Sorin et les officiers avaient pris place, à côté des sœurs-infirmières, sous le péristyle, M. le Maire s'avança et remercia au nom des religieuses décorées.

Après la guerre retournera dans son monastère enoù elle y finira sa vie, pour s'éteindre en , sur son acte de décès n'apparait que le prénom de