Crédit photo : Goerge Karamanis/FlickR
C’était quoi encore l’ refrain de la chanson ?
Celle que tu fredonnais, tu n’te rappelles pas ?
Comme je l’adorais et ce voile sur ta voix…
C’était quand tu m’aimais, là-bas dans la maison
C’est vrai que c’est lointain et qu’on manquait de temps
Y’avait comme une urgence, une sorte de fulgurance
Et puis j’étais accro à ta peau, sa fragrance
Tu m’prenais par la main pour m’emm’ner vers Titan
T’écrivais des chansons dont j’étais l’héroïne
Jamais, je crois, depuis, je m’suis sentie si vivante
Aujourd’hui je souris mais ton regard me hante
J’cherche le sens de la vie, l’reflet, l’adrénaline
Alors comment tu vas ? Tu n’joues plus de musique ?
T’es toujours aux abois, t’en es toujours là ?
Alors, tu es comme moi, tu tâtonnes, pas à pas…
On a eu tort, tu crois, de casser la rythmique ?
Mais c’est toi qui disais qu’on se ressemblait trop
Qu’entre nous, tôt ou tard, la vie s’rait plus jouable
Qu’une telle passion finirait, lamentable
J’croyais qu’t’avais raison, qu’il est jamais trop tôt
Lorsque je suis partie, dès la porte claquée
J’ai su qu’on se trompait, j’savais qu’on avait tort
J’pensais qu’tu m’rattrapp’rais, qu’l’amour était pas mort
J’en ai jamais douté, c’est dire si j’suis cinglée
Mais tu n’as rien tenté, tu n’m’as jamais appelée
J’en ai chialé tu sais, et puis j’ai repris goût
Tusais bien comme la vie est plus forte que tout
Mais ce premier amour, j’l’ai jamais oublié…