23 août 2008
Lettre d'Amérique 11 : Pennsylvanie
Ma belle-famille habite en Pennsylvanie, et non, ce n'est pas le pays de Dracula : ne riez pas, il nous est arrivé plus d'une fois de devoir faire face à cette improbable confusion avec la Transylvanie. Il est pourtant bien connu que le fameux comte avait un accent est-européen et non américain, mais bon...
Mis à part Philadelphie, la Pennsylvanie est un état très rural et assez méconnu du reste du monde. Il y a bien quelques Amish qui attirent la curiosité de touristes égarés, mais comme on ne peut pas les prendre en photo, le gros des troupes préfèrent aller voir ailleurs. Alors ici, c'est très paisible l'été. En faisant gaffe, on devrait pouvoir entendre pousser le maïs qui est la culture principale de la région.
L'autre grande production locale, c'est le lait de vache - des blanches à taches noires comme je les aime. On les voit aux champs ou à la ferme, parquées dans leur étable, pas loin des grands silos phalliques dressés par des hommes pragmatiques plus que poétiques...
Dans l'arrière jardin de la maison, on voit passer tous les jours des biches venues inspecter les abords de la forêt. Il y a quelques jours, nous avons même eu la chance de voir un superbe cerf. A plusieurs reprises, j'ai pu observer des dindes sauvages, sans compter les écureuils qui sont partout, au point d'être considérés comme une nuisance par les gens du coin.
Cette pause nature est bientôt finie : dimanche sera le départ pour notre dernière étape, New York, toujours et encore. Il est temps de reprendre la route...