C'est en fonction des biens que nous avons que le Seigneur nous demandera
compte de notre compassion et non en fonction de ceux que nous n'avons pas. Si
donc ce que je peux donner sur un long espace de temps, je le distribue
bonnement, par crainte de Dieu, en peu de temps, en quoi pourrais-je encore
encourir des reproches, moi qui n'ai plus rien ? Mais quelqu'un dira : « D'où
viendront désormais les secours pour les pauvres, habitués à recevoir de nous,
jour après jour, des dons modestes ?»