propos ascétiques LXVI

Publié le 23 août 2008 par Moinillon
C'est en fonction des biens que nous avons que le Seigneur nous demandera compte de notre compassion et non en fonction de ceux que nous n'avons pas. Si donc ce que je peux donner sur un long espace de temps, je le distribue bonnement, par crainte de Dieu, en peu de temps, en quoi pourrais-je encore encourir des reproches, moi qui n'ai plus rien ? Mais quelqu'un dira : « D'où viendront désormais les secours pour les pauvres, habitués à recevoir de nous, jour après jour, des dons modestes ?»