<<Poésie d'un jour
ce soir nous sommes septembre
s’élève la pooussière
le soleil n’y entrera plus
tu ne m’aimes plus
chante le in saur
prêt à la recevoir
d
e
(Jean-Loup Labadie, La Chanson d’Hélène.)
l’histoire n’est pas longue
et puisqu’il faut grandir
ou qu’il faut
disparaître
j’ai décidé qu’un jour
avec mon i osau e
pour aimer la rivière
et poinçonner le ciel
nous serions des cranards
alors
tout irait bien
d
les i s ur s n’ont pas
besoin que’on les raconte
ni même
qu’onn les remonte
ils savent que pour
toujours
et que quoi qu’on en dise
ils ne saervent à
rien
alors ils se
déguisent
et laissent derrière eux
pour des millions d’années
comme un
mot
sur dune table :
o
Et là, dans cette nuit qu’aucun rayon n’étoile,
L’âme, en un repli sombre où tout semble finir,
Sent quelque chose encor palpiter sous un voile…
C’est toi qui dors dans l’ombre, ô sacré souvenir !
(Victor Hugo, Tristesse d’Olympio.)
Matthieu Freyheit, tout près les dinosaures, Faï fioc 2023, pp.71,72,73.