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L’idiosyncrasie présidentielle 3

Publié le 23 mai 2024 par Observatoiredumensonge

Article en quatre parties

TROISEME partie

Sommaire
1°) Ce qu’il s’écrit et se dit depuis l’international sur la santé mentale d’Emmanuel Macron
2°) La transsexualité à l’honneur par l’État-Macron facilitée par le langage woke et le courant LGBT
3°) Entre la pratique d’un droit mou (soft law) et les opportunités médicales, l’enfant mineur se trouve sexuellement broyé
4°) Et l’éthique dans tout ça ! Quid du devenir des enfants manipulés ?
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3°) Entre la pratique d’un droit mou (soft law) et les opportunités médicales, l’enfant mineur se trouve sexuellement broyé

Nonobstant, la nature plus forte et pugnace, reprend ses droits en fin de traitement, ce qui indique que le sujet transexuel opéré est condamné à poursuivre un traitement de fond durant toute son existence. Cette médication endocrinienne, dont on ne saurait négliger les effets secondaires imprévisibles depuis les trois types d’hormones ; polypeptidiques, stéroïdes et thyroïdiennes, constituera inévitablement un obstacle à l’équilibre somatique du sujet opéré. Les transgenres encore impubères, mais déjà soumis à une posologie hormonale, et qui persisteront dans cette voie pour accéder à une dénaturation de leur corps initial, devront affronter de fréquences pathologies directement liées à ces traitements, abusivement baptisés médicaux.

Les enfants nés « intersexes », représenteraient entre 0,02 % à 2 % de cette population mondiale. Ceux-là disposent de caractères sexuels biologiques qui ne correspondant pas aux critères somatiques de l’homme. Ces épiphénomènes sont victimes d’accidents génomiques naturels, sauf manipulation en laboratoire de cette partie de la science génétique. Les intersexués se distinguent par la nature de leurs organes génitaux ; gonades, taux d’hormones et chromosomes. Cette anomalie sur la reproduction humaine fut déjà remarquée dans la mythologie grecque, avec le fils d’Hermès et d’Aphrodite. Si la nature induit parfois des difformités, est-ce une raison pour que le corps médical rajoute une part de perversité, précisément en accompagnant de telles dérives ?

Rappelons l’article 16 § 3 du Code civil : « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour la personne, ou au titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui ». Cet élément du droit positif français infirme les commentaires de l’article 41 du Code de déontologie médical, lequel, en droit mou, conforte le syndrome de transexualité. Mais ce n’est pas en réduisant la pathologie que le corps médical prétend apporter son soutien, mais plutôt en installant durablement la maladie augmentée d’obstacles supplémentaires ; un sexe qui n’en est plus, un transsexuel qui a perdu ses racines, une chimère dénaturée. Ne pas se plaire dans son corps jusqu’à vouloir le rejeter et réclamer une ablation de ses organes, c’est rompre avec la substance maternelle de son être avant même sa gestation.

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Ces opérations plastiques n’ont certes juridiquement lieu qu’à la majorité civile du candidat à une inversion de genre, mais elles sont mentalement préparées par un pédopsychiatre dont la responsabilité est à hauteur d’une anormalité instituée. Mais comment faire comprendre à un enfant, par définition immature, l’étendue du désastre qui l’attend ? L’enfant ne dispose pas de la capacité culturelle, et encore moins de l’expérience, pour mesurer les conséquences psychologiques à venir, nonobstant les recommandations ou les avertissements des psy. Or, dans une autre réalité peu perceptible de l’avenir incertain que suppose une telle décision, une telle intervention sera quasiment irréversible et l’engagera à devoir assumer un traitement hormonal à vie, à l’instar de certaines pathologies, comme une transplantation d’organe avec des immunosuppresseurs. Ici, la patte de Macron aura une fois encore incubé le mal d’une telle outrance LGBT, pourfendant le sens légitime de la famille instituée par le Code civil du Premier empire (1804). Ce dérèglement sociétal est précurseur de toutes les déviances que notre société du XXIème siècle rencontre, au motif dévoyé des libertés sexuelles, dont seules doivent être explicitement reconnues le droit à l’homosexualité, rien de plus. Par ailleurs, les rapports sexuels entre personnes de même sexe ne modifient pas le métabolisme ni n’altèrent l’intégrité du genre humain.

Sans donner dans un traditionalisme réducteur et intolérant, où inversement insuffler aux enfants fragilisés par l’âge des messages les invitant à servir de cobayes, des encouragements à ses déviations sexuelles genrées et hors normes, ne sauraient contribuer à leur équilibre psychique et social, ni présumer des conséquences futures quant à leur propre acceptation physique durant leur existence d’adulte. La loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016, dite de modernisation de la justice du XXIème siècle, facilite le changement d’état civil des personnes transsexuelles (articles 61-5 à 61-8 du Code civil). Notons que l’article 61-6 susdit, relève de l’Ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ce qui implique directement le chef d’État signataire (E. Macron) : « Le fait de ne pas avoir subi des traitements médicaux, une opération chirurgicale ou une stérilisation ne peut motiver le refus de faire droit à la demande ».

Il en résulte que cette ordonnance, émanation directe de l’Exécutif, incite les candidats, donc les mineurs en droit de s’exprimer, à entrer dans ce processus pervers d’une mutation sexuelle, en leur accordant, avant même leur majorité, l’accès à des soins post-opératoires, puis à changer civilement de sexe, d’où le prénom de l’individu. Nous entrons ici dans une phase d’hypocrisie dès lors que ce même législateur prétend ne pas vouloir inciter les jeunes à adopter un autre genre. Or, l’accompagnement médical des personnes mineures exprimant leur souhait d’entamer un parcours de transition pour changer de sexe n’est encadré par aucun texte, ce qui, sous l’impulsion des mouvements LGBT+ soutenus par le chef d’État et son staff, constitue une exhortation aux adolescents et jeunes adultes, pour entrer en conflit avec leur propre nature, d’où les déviances encouragées par des lobbyistes institutionnels et associatifs au nom des sacro-saintes libertés. Mais lesquelles et au nom de qui parle-t-on ?

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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