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L’idiosyncrasie présidentielle 4

Publié le 30 mai 2024 par Observatoiredumensonge

Article en quatre parties

QUATRIEME partie

Sommaire
1°) Ce qu’il s’écrit et se dit depuis l’international sur la santé mentale d’Emmanuel Macron
2°) La transsexualité à l’honneur par l’État-Macron facilitée par le langage woke et le courant LGBT
3°) Entre la pratique d’un droit mou (soft law) et les opportunités médicales, l’enfant mineur se trouve sexuellement broyé
4°) Et l’éthique dans tout ça ! Quid du devenir des enfants manipulés ?
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4°) Et l’éthique dans tout ça ! Quid du devenir des enfants manipulés ?

Cette situation chaotique amena le Conseil National de l’Ordre des Médecins à valider ces chirurgies « transgenre » sur des mineurs, la section éthique ayant rendu un avis positif sur la prise en charge sociale et médicale autour de cet acte chirurgical. Dès lors que des actes de chirurgie esthétique peuvent être pratiqués sur des mineurs, une torsoplastie (masculinisant) peut être effectuée dans le cadre d’une transition de genre, considérée comme un acte de chirurgie plastique, prétendument réparatrice ou reconstructive sur la personne d’un mineur, après le consentement du patient transidentitaire et celui des titulaires de l’autorité parentale. Réciproquement pour l’homme, l’aïdoïopoïèse (féminisant), accompagnée d’une émasculation, ne saurait être prohibée en raison d’un risque de discrimination. Soyons clair, ne cherchons pas une piste thérapeutique ou une psychothérapie dans ce type d’intervention plastique. La réalité est tout autre, épouvantable, destructurante, jusqu’à fabriquer des monstres.

En effet, nous ne sommes pas dans l’idéation de personnes androgynes, et encore moins dioïque, et pas davantage plongés dans le phantasme de carnavals drag queens. Ces travestis, hommes en femmes et inversement ne sont que ludiques, non le résultat horrible d’individus qui ne sont ni hommes ni femmes, mais des êtres qui ont perdu leur sexe au profit d’un succédané sexuel qui n’a même pas la fonction d’un sextoy. Certaines constitutions animales et végétales sont hermaphrodites, mais ce ne peut en aucun cas être la destinée humaine, ainsi contrasté dans « Métamorphoses » d’Ovide.

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Tout plaisir ou jouissance aura disparu après l’ablation d’organes sexuel naturel, car il ne subsistera alors que des sensations platoniques. Il ne reste plus qu’une illusion, où le pénis qui se voudrait clitoris et réciproquement ne feront pas d’un homme un éphèbe, mais un mutilé incapable de donner une descendance. Univoque et privé de différence, sorte d’eunuque (ou adhim en turc sans testicules) ; tels les cerbères de la dynastie Ming dans la cité interdite, ou de harems supposés ne pas pouvoir abuser des femmes de sultan ou d’émir, ces épouses, femmes, esclaves et courtisanes étaient, et sont encore dans certains pays arabes, enfermées pour le seul plaisir du mâle dominant.

S’agissant de la femme, que fera-t-elle d’un pénis appareillé chirurgicalement sur son clitoris surdimensionné ? Le jeune garçon ou la jeune fille, encore enfant et suffisamment immature pour confondre ses fantasmes avec ce que sera son corps injecté d’hormones et raccommodé d’organes exogènes, saura-t-il qu’il ne ressemblera plus à rien d’humain ? Ces être asexués car non reproductifs, juste recomposés avec des sous-équivalents substitutifs pour se travestir plus aisément, n’ont rien de commun avec ces femmes rembourrées de silicone sous la peau des fesses ou des seins, pour se donner l’apparence de poupées Barbie, car ces prothèses n’enlèvent rien de leur sexualité. Est-ce que les psychiatres ou psychologues informent suffisamment bien leurs candidats à une chirurgie « trans », que ces derniers risquent de regretter tout le reste de leur existence, comme à devoir supporter une greffe ou une ablation irréversible, même si on leur fait croire qu’ils auront atteint le but recherché ?

Combien d’entre eux s’exposent à des crises de la personnalité anxio-dépressives et/ou de troubles somatoformes et apparentés ? Combien d’entre ces novices, qui croient ainsi se doter d’un phallus bionique ou d’un membrane génitale érotique, connaîtrons fatalement des périodes ultérieures de crises d’angoisse, de phases aiguës suicidaires post-traumatiques, sinon de charges psychosomatiques de souffrance d’inadaptation ou de désorganisation sociale et familiale ? Quelle sens donner à une profession médical qui exploite le désordre psychologique d’enfants en mal de vivre, pour leur injecter des certitudes de mieux-être adossées à une assurance d’infirmités certes non avouée, pour entrer dans le désordre de leur corps mutilé ? Comment des professionnels de santé osent-ils adosser ces pratiques flétrissantes sur le mobile dévoyé d’une chirurgie esthétique pour se dédouaner de leur acte réducteur et odieux sur des enfants ? Quelle déontologie peut soutenir qu’un médecin participe à une hystérie politique LGBT, en s’adonnant à des actes de frankenstianisme hors nature sur des constitutions somatiques saines ?

FIN

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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