Les vacances en campervan pour les nuls – Roadtrip en Italie – Jour 3 (Herculaneum & Limoncello)

Publié le 06 juin 2024 par Indiansamourai

Un brin de planification nous aurait quand même aidé, surtout que nous n’avons que dix jours. Nous passons deux bonnes heures avec le gérant et son appli de traduction pour comprendre que nous pouvons faire l’ascension du Mont Vésuve, le seul volcan en Europe continentale à être entré en éruption durant les cent dernières années. Qui dit volcan en activité, dit Indian Samourai aux abois. Mais je finis pourtant par renoncer à ces deux petites heures de marche : la logistique pour le faire, le bus à réserver, les billets non disponibles avant deux semaines sur le site du volcan – obligeant à passer par une agence qui se gave au passage, le nombre de pèlerins annoncé.

Vue du Vésuve

En revanche, nous allons nous balader à Herculaneum, détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.-C., et conservée pendant des siècles dans une gangue volcanique avant d’être remise au jour à partir du 18ème siècle. « Moins célèbre, moins vaste, et moins visitée que sa voisine Pompéi » selon Wikipédia, mais aussi bien plus belle selon le responsable du camping, cela nous va très bien pour une première approche. En haut des ruines, nous hésitons à descendre, ça a l’air bien quelconque ; rien n’annonce les sensations ressenties en visitant les maisons si bien conservées. Une visite magnifique !

Herculaneum

Après quatre heures à déambuler, je propose à nouveau de chercher la mer, ne voulant pas rester sur l’échec de Naples. Nous suivons trois adolescents qui vont pêcher, traversons ce qui aurait pu être un coupe-gorge, et finissons par atterrir sur une jetée de pierres, au bord d’une mini-plage de galets visiblement privée. Nous marchons un peu plus, jusqu’à un parc avec vue sur la mer. Mais point de bord de mer bucolique.

Mon Indien préféré requinque alors ses troupes avec notre première vraie glace italienne. Puis nous achetons un demi-poulet grillé dans une cahute, et le dîner est plus détendu que le précédent, notamment grâce au Limoncello dont j’abuse sans honte ce soir. Le Limoncello à base de zestes et écorces de citron (de la région de Naples) macérées dans de l’alcool pur, d’eau et de sucre, est beaucoup trop sucré à mon goût, mais il a son effet ! Et il passe très bien avec du Prosecco, le Limoncello Spritz. (Apparemment, il est devenu difficile pour les Italiens de se procurer de l’alcool à 80°C dans les pharmacies de leur pays, et ils viennent maintenant chercher du 60°C en France, et sont en train d’adapter les recettes.)