« Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. » George Orwell – 1984 –
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En politique, principalement à gauche, la nouvelle tendance est au charabia et il devient ardu de comprendre certaines phrases.
N’est-ce d’ailleurs pas là le but recherché, ainsi le citoyen est noyé sous des paroles incompréhensibles et tordues.
Mieux dans certains cas, les mensonges sont tellement gros et la propagande tellement intense et répétée que cela prêterait presque à rire.
Sauf qu’il en va de l’avenir de nos enfants et de ceux d’après.
Je n’arrive plus à décrypter certaines phrases prononcées par des membres de la Macronie.
C’est pourquoi, je recherche un spécialiste de la traduction du charabia
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« Pourquoi on donne autant aux ukrainiens se demandent des Français ? Parce que un euro pour les Ukrainiens, c’est un euro pour tous les Français » : déclare Valérie Hayer lors de La Grande Confrontation qui fut en plus un gros flop.
De la même Hayer : « Un peu de sérieux quand on parle de défense. À vous entendre, on a l’impression que nous allons envoyer tous nos enfants faire la guerre et distribuer notre dissuasion nucléaire ».
Effectivement, il faudrait lui expliquer que c’est le cas. Mais serait-elle en état de le comprendre ?
Quant à respecter l’Histoire, cette dame s’en contrefout éperdument.
La preuve avec ceci :
À Lille, la tête de liste macroniste a cru bon de dresser un parallèle entre Marine Le Pen et Édouard Daladier, au mépris de toute cohérence historique.
Et pour être sûre d’être comprise, la dame avec ses lourds sabots déclare aussi :
« Hier Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. Nous sommes à Munich, en 1938 ».
Juste au passage, dois-je rappeler à Madame Hayer que Daladier était radical-socialiste et qu’il a signé les accords de Munich du 29 et 30 septembre 1938 ?
« Les discours simplistes, c’est parfois beaucoup plus efficace que le fait de bâtir un compromis », affirme estime Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes, interrogée dans l’émission Questions politiques, sur France Inter dimanche. « Il y a des peurs auxquelles il faut qu’on apporte des réponses », ajoute l’élue.
On retrouve là le discours classique de la gauche avec en ligne de mire le fameux point ou loi de Godwin***
Et celle-ci de Jean-Pierre Robin: «Chaque Français dispose de plus d’un mois de revenu supplémentaire grâce aux déficits publics» (Le Figaro, 5 juin 2024)
Pour sa part, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances s’en est félicité chaudement en guise de commentaire de la dégradation par l’agence S &P «Si aujourd’hui nous avons un niveau de dette élevé, c’est pourquoi? C’est parce que nous avons sauvé l’économie française».
Les Français se noient mais leurs sauveteurs ne sont plus là : chouette comme situation !
Rappelons au passage que toute cette dette qui a explosé c’était soi disant pour protéger le pouvoir d’achat des Français.
Encore une fois, cela n’a pas fonctionné et les Français commencent à regretter leurs choix électoraux bien que cela soit trop tard maintenant.
En attendant :
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Jean-Jacques Badine
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*** La loi de Godwin est une loi empirique énoncée en 1990 par Mike Godwin, d’abord relative au réseau Usenet, puis étendue à Internet : « Plus une discussion en ligne se prolonge, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de un. »
Du même auteur :
Le nouveau Macron est plus dangereux que l’ancien
Pour savoir ce qui se passe en 🇫🇷
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La caste politico-médiatique, qui n’arrive toujours pas à appeler un chat un chat, vous expliquerait pendant des heures qu’il ne faut pas confondre nazi et nazisme !
Avec de nombreux experts, témoins, spécialistes et autres habitués, « les cireurs de botte » tenteraient de démontrer que le SS qui vient d’égorger ou de poignarder des passants est un « déséquilibré » et qu’il ne faut surtout pas faire d’amalgame.
Mieux, la caste prétendrait qu’il faut attendre de connaître les motivations dudit « déséquilibré » pour aller plus avant.
Petit détail, ce ne sont plus des nazis en vert-de-gris mais de gentils islamistes en vert tout court.
Curieusement, le même acte intolérable peut devenir tolérable.
Question d’époque et de lâcheté.