La technique habituelle de la gauche : crier au loup et attaquer l'autre en Justice.
Nicolas Gauthier
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Mélenchon en procès avec le policier Olivier Marchal pour insultes...
Nul besoin d'être grand clerc ou fin psychologue pour savoir que Jean-Luc Mélenchon est un grand sensible ; façon chaisière qui se ferait arracher la culotte avec les dents par son soupirant, dès le premier rendez-vous.
Ainsi, cet être délicat a-t-il porté plainte contre Olivier Marchal, policier devenu cinéaste avec le succès qu'on sait. Le crime de ce dernier ? Avoir refusé de se rendre chez Cyril Hanouna, où Jean-Luc Mélenchon était lui aussi invité. Pourquoi ? Tout simplement pour cette raison toute bête : " Si j'y vais, je vais lui mettre une tarte dans la gueule, donc ce n'est pas la peine. " Et le même de se lâcher quelques jours plus tard, dans l'émission de Jordan De Luxe, sur C8 : " Ce que le mec dit sur les flics, ce n'est pas possible de dire ça. Moi, je ne peux pas. J'ai vu l'émission face à ce mec de la BAC qui était exceptionnel et qui a été d'une élégance et d'une dignité en face à ce connard, qui est quand même un aboyeur. Moi, je ne peux pas. Ce mec est laid. Il est laid à l'intérieur. C'est un usurpateur, une espèce de tribun dangereux. " Envoyé, c'est pesé.
Mélenchon, le premier à avoir insulté la police...Il est vrai qu'en matière d'offense, Jean-Luc Mélenchon a versé le premier sang, ayant invité un policier de la Brav-M à " aller se faire soigner ". Il est tout aussi vrai que le sang d'Olivier Marchal, ancien policier d'élite ne fait alors qu'un tour et qu'il en profite pour remettre les choses en place et les lits au carré. Les flics ? : " Des types ordinairesavec des salaires de merde au service des citoyens. [...] Des types qui continuent aujourd'hui à faire leur job dans des conditions lamentables. "
Et qui sont ceux qui se permettent de les traîner dans la boue ? : " Des petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois. [...] Ceux qui se permettent de juger. De condamner. Sans savoir. Qui ne connaissent rien à la violence, à l'odeur du sang et de la mort. " Puis, l'estocade : " C'est aussi ça, un flic, mesdames et messieurs les artistes qui vomissaient ceux que vous acclamiez il y a encore quelque temps parce qu'ils avaient risqué ou donné leurs vies pour protéger vos vies de citoyens privilégiés du terrorisme. "
Quand Mélenchon s'en prend aux journalistes...C'est donc contre ce légitime emportement que Jean-Luc Mélenchon a porté plainte. Un grand sensible, on vous dit. Mais qui n'avait que faire de la sensibilité d'autrui ; celle des journalistes, par exemple, par ses soins traités de " menteurs ", " d'abrutis ", de " tricheurs ", de " sales cons " et de " hyènes ".
Il y vrai qu'il peut y avoir une part de vrai dans cette logorrhée. Mais ce n'est pas forcément non plus à la justice d'en juger. Autrefois, pour régler ce genre de différents, les plumitifs s'en allaient sur le pré, s'arrêtaient généralement au premier sang versé ; quitte à aller ensuite se réconcilier sur le zinc. Voilà au moins qui avait les mérites d'avoir une certaine gueule et de désengorger les tribunaux, tel que rappelé par Bernard Lugan dans son essai flamboyant, " Éloge du duel ", (Nouvelle librairie éditeur) malheureusement épuisé.
Qui aurait cru qu'un Jean-Luc Mélenchon, jadis élevé à la rude école trotskiste et sa chapelle la plus rugueuse, celle des lambertistes, en serait venu à venir larmoyer devant les tribunaux d'une justice bourgeoise; forcément bourgeoise ? Certes, l'âge aidant, il n'a plus forcément besoin d'en venir aux mains ou au sabre pour régler de tels différents. Pourtant, résoudre l'affaire peut aussi se faire au 421, à la belote de comptoir, au babyfoot et même aux mots fléchés, sans fatalement faire appel à la maréchaussée.
Décidément, les gauchistes vieillissent mal. Jean-Luc Mélenchon, surtout. À l'en croire, " La République, c'était lui ". Mais pour la classe et la courtoisie, pas vraiment. Soit l'éternelle histoire de l'arroseur arrosé ? Il y a de ça.
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Boulevard Voltaire
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