Parfois, un grand malheur, que dis-je, un immense malheur (ah ben si, le billet qui précède est bel et bien un immense malheur) laisse la place à un petit bonheur intense.
Le petit bonheur intense de ce dimanche 24 août 2008, c'est que, à 10h40, j'ai collé le dernier autocollant de mon album Schtroumpfs.
Vous lisez bien, mon album est complet. C'est schtroumpfement cool, non ? Ou plutôt c'est extrêmement schtroumpf, si vous préférez.
C'est mon chtit voisin qui m'a apporté le Schtroumpf tailleur, tout beau tout brillant (passque les brillants sont les plus cholis, croyez-moi). Mes yeux brillaient et j'ai cru voir une lueur d'étonnement dans ses yeux à lui, signifiant "c'est quoi cette vieille (je sais, je suis encore très jeune, mais pour un enfant de cet âge, j'en suis au troisième, d'âge) qui se réjouit d'avoir fini un album Schtroumpfs ?"
Qu'importe. J'ai pris un immense plaisir à coller mes petits autocollants, jour après jour après jour après jour. De découvrir chaque Schtroumpf avec sa description, de baver devant la Schtroumpfette, de me remémorer les histoires tant de fois lues, L'apprenti Schtroumpf, Le cosmoschtroumpf, Le bébé Schtroumpf, de lire ensuite les aventures du Schtroumpf reporter, qui, pour créer son journal, cherche des scoops mais ne récolte que des cataschtroumpfs. De découvrir, sur la fin, parmi des tas de doubles, enfin, ceux qui me manquaient. De troquer de ci de là un dernier petit autocollant. Et puis le tout dernier, ce jour, 10h40. On ne se refait pas ma bonne dame, quand on a l'âme d'un gosse de six ans, on l'a pour la vie, et plus encore.
Je tiens tout particulièrement à remercier les lecteurs qui m'ont aidée dans cette tâche ardue, savoir Unicks et ses envois réguliers, Anne-Françoise qui m'a offert non seulement des pochettes mais également l'album et David qui a presque complété la fin de mon album par ses doubles. Je remercie également Alex (chouette journaliste, qui cherche job, pensez à elle au cas zoù). Et puis ma voisine. Et puis mon voisin. Et puis le fils de mon voisin. Et puis ma môman et ses amies qui se sont mobilisées. Et puis mes collègues chéries. Et puis Delhaize, fournisseur officiel. Et puis Peyo, créateur des Schtroumpfs, sans qui rien ne serait arrivé.
Voilà, ça fait cérémonie des Oscars, non ?
PS : quelqu'un dispose d'un coffre-fort dans le namurois, je ne voudrais pas que mon appart crame, emportant avec lui les Schtroumpfs, Gargamel, Azraël et Grossbouf (Grossbouf a faim, Grossbouf a trèèès faim).
PS2 : j'ai encore des doubles, s'il vous manque certains numéros, contactez-moi.