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Quand Florence Foresti souhaitait la mort de Donald Trump

Publié le 18 juillet 2024 par Observatoiredumensonge

En 2017, Florence Foresti souhaitait la mort de Donald Trump sur France 2pic.twitter.com/0NWZ8Igh7K

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) July 15, 2024

Une autre vidéo du même acabit tourne actuellement, sur X. On y voit Laurent Ruquier, toujours en 2017, prononcer la même prière de mort. Dans sa grand-messe du samedi soir, On n’est pas couché, le présentateur expliquait ainsi qu’« une semaine sans une connerie de Donald Trump ne serait pas une bonne semaine ». Jusqu’ici, rien de bien méchant, sauf que l’animateur enchaînait alors sur le ton de la boutade : « C’est quand même le seul Donald dont on aimerait qu’il soit abattu pour cause de grippe aviaire. » Sous les rires et les applaudissements du public, l’animateur poursuivait de plus belle : « S’il continue comme ça, la CIA ne devrait pas tarder à lui organiser une petite balade en décapotable à Dallas », en référence à l’assassinat de John F. Kennedy. Une séquence fine, intelligente et parfaitement digne de notre audiovisuel public que le CSA n’a, bien entendu, pas jugé utile de sanctionner !

Quand en 2017, sur France2 , on souhaitait la mort de@realDonaldTrump !
Laurent Ruquier à propos de Trump :
"c'est le seul Donald dont on aimerait qu'il soit abattu"… "il est con, incompétent, raciste, misogyne, vulgaire et menteur".
Il le qualifie aussi de "gros blanc" pic.twitter.com/A1M3mWB0lQ

— David Dobsky (@dobsky33) July 14, 2024

À ce sujet — [EDITO] À 78 ans, Donald Trump a bluffé l’Amérique… et le monde entier

À l’époque, quelques téléspectateurs s’étaient indignés de ce qu’ils interprétaient alors comme un appel au meurtre du 45e président américain. D’autres, en revanche, avaient soutenu le présentateur de France 2, invoquant le « droit à l’humour, à la liberté d’expression ainsi qu’à l’esprit Charlie ». Mais force est de constater que des propos comme ceux de Florence Foresti et Laurent Ruquier participent d’un inquiétant phénomène de banalisation de la violence verbale. Un phénomène qui s’est encore radicalisé, depuis.

La libération de la parole haineuse de gauche

Immédiatement après l’attentat raté contre Donal Trump, d’innombrables comptes affiliés à la gauche sont ouvertement désolés que le candidat à l’élection présidentielle américaine s’en soit tiré vivant. « Comment le tireur a-t-il pu rater son coup ? À un centimètre près, notre problème était enfin réglé ! », s’est ainsi emportée une jeune femme, sur TikTok, parmi une foule d’autres progressistes tous aussi tristes d’apprendre que Donald Trump était encore en vie.

Que retenir de cette affaire ? Que le camp du Bien n’est pas exempt de haine, de méchanceté ni de violence. Bien au contraire. Une frange grandissante de la gauche est même prête à légitimer l’assassinat politique, pour peu que ce soit ses ennemis qu’on assassine.

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Boulevard Voltaire

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