SUITE ET FIN
Même s’il est légitime de porter la critique sur ses concurrents politiques, les protagonistes de l’État-Macron et son chef de file ne cessent de lancer des avanies, entre calomnies et duplicités, contre le mouvement de Marine Le Pen. Rappelons que cette femme à évincé du FN tous les personnages indésirables porteurs d’idéologies nauséabondes, jusqu’à même éloigner son père de la présidence d’honneur de son parti avant de le réformer. Les skinheads et les esprits négationnistes furent chassés des rangs du RN issu de la réforme de ce mouvement. Jamais encore Marine Le Pen n’a entretenu de lien politique avec des individus douteux, xénophobes ou racistes, antisionistes ou antisémites, alors même que le LFI et son chef de file ne cessent que de répandre des thuriféraires autour des terroristes du Hamas, en portant l’estocade contre Israël après le massacre du 7 octobre 2024, dont les atrocités perpétrées sur des enfants juifs par les barbares de Gaza.
Les timides postures de Macron, notamment pour condamner fermement Mélenchon et ses thuriféraires devant leur soutien implicite au Hamas malgré leurs abominations racistes, son absence physique aux manifestations en hommage national aux 42 victimes franco-israéliennes, rendent éminemment suspecte la mentalité de cet homme d’État. Les positions controversées de l’Exécutif devant l’explosion de la judéophobie sur le territoire français, les prises de position affichant l’irrespect envers la communauté juive, puis le relativisme qu’affiche le LFI qui frise le révisionnisme de sinistre mémoire, font de cette alliance électorale aux législatives 2024 entre Macron et Mélenchon, un retournement des valeurs humaines. Signe des temps, il en fut ainsi en Allemagne avec la répression et les persécutions des Juifs en 1933, et par suite dans toute l’Europe. Étonnons-nous d’entendre que le prétendu parti raciste, dit d’extrême droite, ne soit pas au final celui des tribuns macronistes et du LFI !
Ce pourquoi il est urgent d’inverser ce jugement inique porté contre le RN, lequel n’est certes pas une organisation antisioniste. Rappelons que Marine Le Pen a été la première personnalité politique française, avec ses mouvements alliés patriotes, à présenter ses condoléances pour les victimes innocentes sur le territoire hébreux après cette attaque islamique, lâche et chargée de cruautés insoutenables. Rappelons aussi que le président du parti Reconquête (Éric Zemmour) s’est spontanément rendu en Israël pour soutenir la civilisation judéo-chrétienne après l’assaut meurtrier des barbares du Hamas. Ô paradoxe ! l’Exécutif faussement indigné, porte un soutien indéfectible aux Gazaouis sous des dehors humanitaires pour se dédouaner, alors même que les ONG, dont la Croix Rouge, sont refoulés par le Hamas pour porter assistance aux otages israéliens en grande souffrance et vraisemblablement moribonds, d’où des secours qui ne profitent qu’aux seuls terroristes.
Outre cette triste et honteuse page de notre actualité politico-diplomatique française sous l’empire de l’énarchie macronienne, l’auteur n’entre pas en conspiration, car au vu de cette dernière élection législative, les résultats prouvent mathématiquement que cette Présidence se rend coupable d’une véritable violation des règles de la démocratie. Entre collusion avec un extrémiste rouge aux pratiques fascistes et aux propos antisionistes, tromperies et déshonneur entre alliances glauques et mascarades médiatiques, ceux qui dénoncent le racisme de l’extrême droite ne font que rejeter la honte sur eux-mêmes en procédant à des associations nazies, pourtant sans lien ni concordance avec le patriotisme du RN. Doit-on rappeler que se dresser contre une immigration sauvage et inassimilable n’est pas un acte de xénophobie, mais de dosage contre une invasion exponentielle de sans-papiers apatrides et de possibilité recevable d’accueil ?
Ne s’agit-il pas plutôt d’une alerte pour préserver la sécurité intérieure, autant du côté du pays hébergeur submergé que de celui des réfugiés surnuméraires pour moitié clandestins. Ceux-là sont livrés dans les quartiers sensible arabophones, véritable vivier du terrorisme et des émeutes insurrectionnelles, ainsi en fut-il en juin 2023 ? L’Exécutif n’a-t-il pas pactisé avec la nébuleuse terroriste des Frères musulmans pour mettre un terme aux émeutes ethniques de 2023 susvisées ? Cette capitulation devant un ennemi qui se dresse depuis l’intérieur, ne prélude-t-elle pas la fin de nos libertés, de nos valeurs patrimoniales et culturelles au profit d’un paradigme islamique ? Les sieurs Macron et Mélenchon ne font-ils pas cause commune, dans les coulisses de leurs fausses différences, pour « déconstruire » la France, selon les propos d’un chef d’État qui se constitue en fossoyeur de la Nation ?
Charles de Gaulle, qui sut en son temps porter avec dignité un gouvernement de coalition, n’aurait jamais imaginé qu’un de ses successeurs à l’Élysée détournerait la Constitution de 1958, pour métamorphoser le suffrage universel en malversations politiques, avec pour dessein de tromper les citoyens et retourner leur vote. Qu’aurait pensé ce libérateur de la France dès lors qu’un pensionnaire de l’Élysée servirait d’headquarters pour organiser le remplacement des Français du terroir par une civilisation qui méconnaît la laïcité, l’égalité des genres et autres droits naturels galvaudés par la shari’a, le fiqh, la fatwa et le djihâd ? Qui aurait encore imaginé que l’idéologie du nazisme est actuellement reprise par certains États du Maghreb, à Gaza et en Judée-Samarie (Cisjordanie), comme l’un des piliers de l’enseignement coranique, où siège la haine du Juif au cœur des écritures sacralisées et de la tradition (les hadits) d’un prétendu prophète ?
En dépit de ces certitudes, où beaucoup assuraient que jamais la shoah ne reverrait le jour, la complicité de Mélenchon, ses intolérances cultuelles et positions antisionistes et propalestiniennes de ce dangereux individu, furent la béquille de la réélection de Macron le 14 mai 2022. Or une nouvelle fois, Macron ne serait plus rien et n’aurait même pas passé le second tour de cette dernière législative ! Par ailleurs, le jeu malsain d’alliances antinomiques droite-gauche dans ce panier socialo-communiste aux couleurs d’une social-démocratie lénifiante, puis en faisant miroiter la peur d’un chaos des institutions et d’une anarchie sociale si le RN passait les obstacles de cette conjuration, puis encore en fourbissant dans la mémoire collective les vieux démons de l’extrême droite comme d’un paravent, nombre d’atavismes résurgents – qui ont la vie dure – trompent les électeurs qui associent l’holocauste hitlérien à la résistance patriotique de citoyens restés lucides et capables de discernement.
En refusant d’admettre qu’une majorité des Français a massivement rejeté cette oligarchie dont les miasmes remontent depuis 2017, la spoliation de la vraie majorité du RN confine à un régime absolutiste avéré derrière les mystifications, les accommodements douteux et les trahisons du chef d’État. Soulignons qu’il n’existe pas de dictature douce mais rampante, car les régimes présidentiels en passent invariablement par l’intoxication propagandiste, puis le mensonge, puis encore la félonie des mandarins du pouvoir, avant d’asséner le coup de grâce aux constitutions démocratiques. Les alliances qui ne peuvent se diluer entre frères ennemis, d’extrême gauche à la droite sociale-démocrate, relèvent d’une contrefaçon doctrinaire inique ; un détournement des urnes, une imposture électoraliste ou une duplicité d’opinions pastichées, un viol de nos institutions républicaines dont l’histoire en retiendra moult perversions et corruptions aux valeurs fondamentales.
Quant aux standards que d’aucuns croient inaliénables depuis l’esprit des Lumières en passant par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, faudrait-il encore que la Nation se réveille, se lève et sorte de sa torpeur pour réaliser que ces belles lettres n’ont plus de réalité, ailleurs que sur les frontons des mairies ou dans les livres d’école. Si Macron demeure l’ennemi numéro un de la France, bien des Français endossent les numéros suivants ; hallucinés derrière leur écran Tv, anesthésiés par le confort canapé, puis résignés jusqu’à la capitulation, puis encore tellement convaincus de disposer de leur libre-arbitre et de se croire encore en démocratie. Entre renoncement et confiance abusée d’un Peuple qui baisse la garde, gageons qu’il n’est rien de plus aisé pour un apprenti dictateur, tel celui qui nous gouverne à ce jour, de s’octroyer tous les pouvoirs et vendre son pays aux plus offrants.
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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