Donald TRUMP : l’homme à l’oreille cassée

Publié le 22 juillet 2024 par Georgezeter

C'était prévisible qu'un tireur essaierait d'éliminer le républicain, le Deep State n'en veut pas et n'en a pas fini avec lui...

" Aux États-Unis, il revêt l'aspect d'une nébuleuse de services, FBI, CIA, Pentagone, NSA, lobby tel l'EPACT, les clubs très fermés tels le G7, le Bilderberg, Davos, les associations telles l'OMS, le FMI et des individuels tels Gates, Soros et consorts, Blackrock, mais surtout le complexe militaro-industriel défini par feu le président Dwight D. Eisenhower lors de son discours de fin de mandat en janvier 1961 : " Le Deep State ou état profond est défini selon iplômé en Histoire de Paris-IV Sorbonne et attaché de recherche à l'Institut de Stratégie Comparée (ISC). [i]L'État profond enchâsse deux réalités : le pouvoir politique et le pouvoir de l'État. Le premier obéit aux urnes et à des règles écrites, le second se reproduit selon ses propres normes et sait s'affranchir de la légalité. À la différence des gouvernements oints du suffrage universel, la caste bureaucratique n'a pas de comptes à rendre. Sa nature immuable la consacre comme la gardienne de l'État et de ses intérêts vitaux : contrôle du territoire, concorde intérieure et sécurité extérieure. Tantôt liquide, tantôt solide, la forme de l'État profond varie. " [ii]Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. [iii] C'était un ex-général en chef qui avertissait des risques d'une prise de pouvoir, d'un pouvoir derrière le pouvoir... Et si on va au-delà des accusations de complotisme, il semblerait bien que toutes ces entités mènent le bal en sourdine, dans le dos des " démocraties " de façade et des citoyens manipulés.

L'Amérique et la conspiration : pour l'Amérique, tuer, pardon " éliminer " est une option possible. Ne jamais oublier que ce vaste et jeune état s'est construit avec dans une main le colt et dans l'autre la Bible. Donc, dans les couloirs des administrations ou des bureaucrates anonymes font tourner la Machina, qu'un leader politique commence à vouloir mettre cul par-dessus tête le " pays du freedom et de la démocraty ", alors s'enclenche un phénomène appelé conspiration (prononcé à l'anglaise). Disons que ce terme résume ce que certains bureaucrates et galonnées de haut vol commence à murmurer dans leurs selects clubs house, " ce gars commence à nous les casser ! ", et ainsi, dans des réunions informelles, ces powerfull people prononcent à demi-mot la fin de party. Ensuite, on peut penser que cette concordance s'organise pour descendre vers celui ou ceux qui devront faire le job. L'assassinat de Kennedy étant certainement l'acte le plus abouti de cette clique concernant une conspiration aboutie. Pas étonnant que plus de 60 ans plus tard reste en suspens plus de questions que de réponses...

Le cas Trump : appelons-le, le rouquin fou, car il s'est construit un personnage gargantuesque, star de TV réalité, moulinant des bras, insultant ses adversaires, électrisant les foules et d'une mauvaise foi gigantesque. Pour l'Amérique de l'establishment, il est incontrôlable, mais pour le redneck, le blue collar et le middle class, il est leur projection qui dit m... aux riches et aux puissants. Tout cela reste de la comédie à la Berlusconi, mais en arrière-plan, le Donald met le bazar dans le microcosme WAPS des biens pensants, bien lotis. Dès 2016, suite à son élection improbable, il a défié à la fois les partis républicain et démocrate. Pendant trop longtemps, la classe politique composée de dirigeants de partis, de consultants rémunérés, de lobbyistes, de groupes de réflexion financés par des donateurs et de médias partisans a ignoré les préoccupations de millions de familles américaines de la classe ouvrière et de la classe moyenne. Ces familles ne se considéraient pas comme des démocrates ou des républicains. Elles se considéraient comme des Américains et aspiraient au changement et à un peu de considération des happy fews de la côte Est. Alors que les démocrates ont passé les quatre années de sa présidence à lui mettre des bâtons dans les roues, quant à lui, il a tracé son chemin. Il a remplacé l'ALENA, un accord que les républicains et les démocrates avaient promis de mettre en place depuis des années. Il a réduit les impôts pour plus de 80 % des Américains en abaissant les taux pour les familles à revenu moyen. Il a mis fin à la guerre contre l'énergie de l'ère Obama. Plutôt que de dépendre du pétrole étranger, l'Amérique est redevenu un grand producteur mondial. Il a tenu tête aux grandes sociétés pharmaceutiques. Il a réduit les inégalités de revenus. Il a suspendu l'immigration pour s'assurer que les Américains soient les premiers à pouvoir accéder aux emplois. Il a rapatrié des usines sur le territoire. Il a réparé le système judiciaire, réformant la loi sur la criminalité de l'ère Clinton. Il a reconstruit l'armée. Il a protégé Medicare et la Sécurité sociale. Les Américains extérieurs à la classe politique ont constaté ces résultats à la fin de son mandat. Une majorité des citoyens ont déclaré qu'ils se portaient mieux qu'il y a quatre ans. [iv] Sa non-réélection reste un mystère inexplicable, d'autant que celle de Biden et toutes ses casseroles ainsi que celles de son fils furent du domaine de l'impossible...

" Manque de moyens "... Où, négligence organisée ? Allez savoir au pays de l'oncle Sam, où le moindre conflit se règle à coups de flingue. Selon l'ONG américaine Élections 2024 : On peut dire qu'il a fait campagne à sens unique, car le pauvre Biden en perdition totale ne pouvait même pas lui faire de l'ombre. Heureusement qu'hier, le démocrate a jeté l'éponge et a recommandé sa vice-présidente kamala Harris, qui en trois mois devra affronter le dragon rugissant... Good Luck lady with crazy red head ! Penser, que ce tireur embusqué sur un toit visible à cent cinquante mètres est le fruit d'une action isolée, c'est nous faire prendre des vessies pour des chandelles... Quant à la réaction de son service de sécurité ? Un troupeau de bisons dans un magasin de porcelaine. Gun Violence Archive, plus de 40 000 personnes sont décédées par balle aux États-Unis en 2022, dont plus de la moitié par suicide. Le Secret Service n'a pas fourni certaines ressources demandées par l'équipe de campagne de Donald Trump au cours des deux dernières années, a reconnu un de ses porte-parole à des médias américains, après des révélations du Washington Post, mettant notamment en cause un manque de moyens. [v][vi] À charge contre Trump et son soutien indéfectible (et aux électeurs pro armes), qui a fait que le tireur a utilisé une arme de guerre de type fusil d'assaut AR15. Arme la plus vendue aux pays des cow boys. Biden, à son crédit dans sa dernière adresse au public, demande l'interdiction d'une telle arme. Mais cela restera lettre morte, car le lobby de la RNA est surpuissant, sait se défendre pieds et ongles. [vii]

Pour Trump, vivre avec un gilet pare-balles, être entouré en permanence de gardes du corps efficaces, se déplacer en voiture blindée reste sa meilleure option pour vivre plus longtemps et se faire réélire. Cependant, il devra regarder de tous côtés pendant quatre ans, car sa promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine fait deja grincer des dents dans le lobby militaro-industriel qui porte à bout de bras l'économie américaine. Il n'y a pas de meilleurs business que les armes business, alors Donald, la prochaine fois, ce ne sera pas un bout d'oreille qui partira...

Citation dans " L'homme à l'oreille cassée " d'Edmond About

- Quoi ! s'écria la jeune fille, on peut décider si un homme est mort ou vivant, sur échantillon ?

Thomas Matthew Crooks apparaît dans une pub de Blackrock et ça inspire les conspirationisme.

https://www.youtube.com/watch?v=4laK71AjlGc&ab_channel=LeHuffPost

Un pensée pour le pompier tué et les deux blessés graves lors de la fusillade.