Nouvelle journée, nouvel artiste ! Voici aujourd’hui Guy Savel, il utilise des techniques et des outils variés : huile sur toile, peinture acrylique au pinceau, à la brosse, à la spatule large, vernis à base de résines glycérophtaliques et effets de « dripping », aquarelle, glycéro, dessin au stylo-feutre ou à l’encre, peinture-aérosol et pochoirs, monotypes, collages de pièces de puzzle, de lambeaux de journaux, de lettres, de signes, montages à l’aide du photocopieur et assemblages de cartons peints et découpés, inclusion d’objets…
La technique est mixte comme le langage issu des réalités quotidiennes cependant, Guy Savel considère qu’elle n’est pas une fin en soi mais un moyen de mettre en évidence une idée, une intention. La technique n’est en réalité qu’un prétexte, un moyen de communication, trait d’union entre public, art et artiste.
Le peintre trouve son inspiration dans la réalité sociale, le monde qui l’entoure et joue aussi la diversité au niveau des thèmes exploités : l’enfance, le voyage, la fuite du temps, le jeu, la femme et son mystère, le rêve et l’inconscient, la ville moderne. Longtemps son terrain de prédilection fut celui de la condition humaine. Actuellement, cette diversité semble se fondre en un thème dominant : « les mots se mêlent à l’image ».
Ainsi, les signes du langage quotidien sont souvent présentés au travers de coupures de journaux ou de pages de vieux bouquins intégrés à l’œuvre et prennent dans les tableaux de Guy Savel une signification qui dépasse le simple jeu formel et sollicitent notre inconscient collectif et social.”
Le mot de l’artiste : “Je m’empare d’un fragment de réalité (réverbère, lampe de chevet…) que je reproduis le plus fidèlement sur la feuille.” A partir de là, la main, le trait deviennent libres.
C’est d’abord un enchevêtrement inextricable de traits qui remplissent l’espace. Puis des formes surgissent, confuses dans un premier temps, puis de plus en plus élaborées… Un titre, et c’est terminé.”
Son site : http://www.guysavel.com/
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