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Les perles de l’État-Macron

Publié le 08 août 2024 par Observatoiredumensonge

En l’occurrence, une cascade de mesures répressives, aussi incohérentes que stupides, fut inutilement décrétée, puisque ne présentant aucune piste thérapeutique pour contribuer à une quelque sécurité sanitaire.
Des mesures réglementaires se bousculèrent en application de la loi susdite du 23 mars 2020, avec notamment l’interdiction de s’assoir sur un banc public, de consommer en table dehors, de transgresser les limites géographiques de déplacement et des horaires autorisés, d’étudier dans un établissement d’enseignement, de se rendre sur un lieu de sport, stade ou piscine, de circuler sans masque, de ne pas se toucher etc.
Les citoyens eurent l’obligation de se soumettre constamment à des dépistages antigéniques pour le moindre symptôme, de rencontres suspectes en tous lieux (cas-contact), avec le devoir civique de se signaler pour tout déplacement ; le QR Code TAC servant de géolocalisation et de passe-droit.

Parmi les mesures complètement absurdes et qui feront date dans le Guinness des plus insolites et stupides décisions politique, furent :

  • l’obligation instituée durant trois semaines de consommer debout plutôt qu’assis dans un espace clos. Cela revenait à interdire les jeux de fléchettes, les billards et baby-foot, car le virus était programmé pour attaquer les gens attablés ! Les technocrates médicaux, aux ordres d’un ministre halluciné, n’avaient jamais peur du ridicule, sachant qu’ils avaient poussé le curseur de l’imbécilité jusqu’à atteindre des sommets.
  • En tête de ces aberrations, lesquelles ne furent jamais exhaustives au pays de l’absurdistan, il était interdit durant un temps défini par décret de se restaurer et de boire dans les transports en commun. Le virus aux aguets, tel un moustique en embuscade, allait frapper à mort l’imprudent démaqué, puisque derechef reconnu, via l’application QR Code TAC !
  • Aussi bizarre que cela puisse paraître, selon un Premier ministre, un ministre de la Santé et les soi-disant experts d’un groupe de scientifiques nommés par Macron ; danser, donner une poignée de main, embrasser amicalement ou flirter amoureusement, n’y pensez même pas, car le contact est un cas contact !
  • Quant aux attestations, ces laissez-passer étaient produits sur l’honneur et rédigés par leur titulaire, ce qui en faisaient des saufconduits auto-consentis. Outre cette attestation paraphée grotesque, nonobstant susceptible d’amende si mal rédigée ou non respectée, son usage était limité à certaines sorties obligatoires, d’autres tolérées, comme de se rendre dans un lieu public dans la limite d’une géographie ou d’un motif indiqué. Cette restriction n’était pas sans présenter des aberrations. Même Gabriel Attal s’interrogeait en mars 2021, « J’ai du mal à expliquer que l’on puisse aller dans un Sephora mais pas dans un musée ».
  • À Capbreton dans les Landes, des gendarmes à la casquette bien vissée sur un crâne faisant écho à une vacuité désopilante, interpelèrent des surfeurs sur la plage après les avoir pourchassés dans l’eau, puis les sanctionnèrent d’une contravention de 135 euros chacun, car l’Océan serait un incubateur du virus pourchassé, et qu’il ne faut pas le ramener sur terre !
  • Toujours sur un bord de mer, une dame d’un âge certain, après une promenade de santé que lui recommandait son praticien, eut cependant l’audace de reprendre son souffle en s’asseyant un instant sur un banc. Même punition ! Pas de quartier ni clémence, car la loi c’est la loi, et qu’importe si elle est scélérate et que l’octogénaire risquait un incident cardiaque entre absence d’activité et séquestration mortifiante.
  • Fin novembre 2020, le Gouvernement décida par décret simple de fermer les remontées mécaniques en station de ski, mais pas les villages, ni les pistes ni les buvettes, restaurants et magasins de sport etc. Curieuse contradiction entre le droit de consommer dans la promiscuité hivernale d’un village et le droit de se déplacer sur les pistes de neige et dans les airs, dans la mesure où nos technocrates distingués ont estimé qu’un tire-fesse, un télésiège, un œuf ou un téléphérique étaient plus dangereux en termes de contaminations. Dans cet ubuesque bêtisier, il avait été remarqué par l’énarchie politique que ce matériel d’ascension risquait davantage de propager le Covid en plein air que sur les quais et dans un wagon de la RATP parisienne en pleine heure d’affluence.
  • Puis il y eut la grosse farce sur les produits dits « essentiels » et les produits réputés « non-essentiels ». En l’occurrence, nous pouvions déambuler librement dans les magasins entre les rayons ; ici nous étions autorisés à musarder, mais par-là il était interdit d’acheter ; ainsi les charentaises qui devaient servir de nurserie au vilain Covid. Allez comprendre pourquoi le SARS-CoV-2, aussi ségrégationniste que l’appariteur Macron, choisissait des produits de consommation plutôt que d’autres, qu’il épargnait par empathie pour la ménagère, mais confisquait les articles indésirables, même indispensables pour les écoliers, ainsi que les outillages du papa, qu’il était censé contaminer ?
  • Tandis que les salons de coiffure furent fermés parce qu’il était impossible d’isoler la tête des clients même masqués, les dentistes, qui n’étaient pas plus loin de leur patient forcément non masqué, avaient le droit de professer, et même les sex-shops restaient ouverts. Choisir sa profession relevait de l’opportunité ou de la chance, sinon de ressembler à Macron !
  • Les enfants de trois ans devaient porter des vêtements dits « essentiels », mais pas leurs aînés plus chanceux pour qui le virus, toujours aussi ségrégatif les privilégie. Après avoir bâché les revues dans les grandes surfaces, lesquelles fatalement passaient de date, les librairies devenaient « essentielles » ironisa le directeur-adjoint de Figaro magazine.
  • Puis il y eut moult autres âneries venant de l’aéropage de Macron, et de Macron lui-même qui ne fut pas en reste, comme en limitant à 30 personnes la jauge dans les lieux de culte, que ce soit dans une chapelle ou dans la nef d’une cathédrale. Cette restriction s’appliquait autant pour les mariages que pour les cérémonies d’obsèques. Quid de la surface de ces lieux de prière d’où leur capacité d’accueil ?
  • S’agissant des trois périodes de confinement, les distances de déplacement d’un point à un autre variaient considérablement, sachant que le virus aurait suivi l’entrainement des joggers, ou se serait épuisé selon les parcours aléatoires ; un compromis en accord avec le législateur du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré… À consulter dans le Mappy Plan du ministère de l’Intérieur voisin de la Place Beauvau, à Paris !
  • Puis il y eut l’interdiction des popcorns et des gâteries chocolatées dans les cinémas, car le Covid est malin, il se glisse partout y compris entre les sièges vacants obligatoires entre deux spectateurs. Le sniper viral positionne son objectif dans le champ des cornets de glace, et règle l’autofocus sur tous les papiers glacés susceptibles d’emballer des confiseries.
  • Puis la consommation d’eau et d’aliments fut règlementée dans les trains selon l’âge, car les plus petits privés de biberon et de petits pots poussent des cris affreux, pas les vieillards ! Entre ces deux âges, il fallait aussi savoir se retenir pour ne pas déambuler dans les allées des wagons, car il fut établi des restrictions draconiennes pour les déplacements aux toilettes. Les contrôleurs étaient autorisés à verbaliser, en particulier les pipis prostatiques.
  • Des initiatives locales et professionnelles firent légion, ainsi l’instauration d’un bracelet de deux couleurs distinctes, rappelant « l’étoile jaune » pour procéder à la ségrégation entre les pestiférés ni testés ni vaccinés des moutons bêlants. Les premiers n’avaient pas accès aux cercles de jeu, aux piscines et autres buanderies de service. Des campings et les zoos adoptèrent cette discrimination pour lustrer les guêtres du pensionnaire de l’Élysée.
  • La SNCF ne fut pas en reste depuis les gares urbaines d’agglomération des grandes villes pour ficeler de la sorte tous leurs passagers. Toutefois, les promiscuités et bousculades sur les quais, bus, métropolitain et trains de banlieue furent exonérés de cet indécodable discrimination en raison d’une impossible application sur le terrain. Il paraîtrait qu’un accord secret aurait été négocié à l’Élysée avec une capside protéique du Covid, pour épargner les quais de voyageurs. Ajoutant ainsi à cette absurdité, lutter contre le Covid n’est pas une affaire de santé, mais de faisabilité sur le terrain pour thésauriser le produit des contraventions. Néanmoins, le sieur Castaner, qui cassa ses nerfs sur les Gilet jaunes, encouragea pareille initiative et se félicita des surenchères qu’instaurèrent les groupies de son magister, entre vaccinés et non-vaccinés, que ce soit des entreprises publiques ou des exploitations privées ; facile la loi Macron permettait de licencier les indésirables à tour de bras !
  • Sur un autre registre, si les Français en métropole étaient interdits de sortir du pays durant une partie temporaire de la crise, l’immigration clandestine ne connut aucune restriction durant ces périodes de confinement et de couvre-feux, puisque la circulation aux frontières françaises se faisait à sens unique, et qu’il ne fallait pas que les douaniers français interrompent de façon intempestive et limitative la politique d’accueil des réfugiés, légaux ou illégaux.

La promotion dans les forces de l’ordre étant directement proportionnelle au produit fiscal des contraventions, le Covid, à coup de 135 € pour la plus petite infraction au code de l’absurdistan, se devait de remplir les poches de l’Oligarque pour acheter les vaccins, générateurs de profits. Ainsi, un masque mal porté* faisait l’objet d’une interpellation et d’une amende. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, s’expliqua le 17 mars 2020 : « Ne portez pas les masques… Totalement inutile… Pas nécessaire… ça ne sert à rien ». D’ailleurs, Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du Gouvernement, précisa que le masque est inutile car elle-même ne savait pas s’en servir. No comment, s’agissant de cette volte-face sur ce prétendu barrage en papier contre le Coronavirus (Voir infra l’explication*).

*Il fallait impérativement que les populations lambda adhèrent à ce schéma pandémique, même si ce virus anaérobie, qui rappelons-le ne survit pas en présence du dioxygène dans l’air, n’aura pas eu les conséquences dévastatrices attendues par leurs promoteurs. De fait, cette rumeur, qui laissait croire que le Covid s’incrustait partout, dans les emballages qu’il fallait laver chez-soi, même dans le plastique du chariot de supermarché non désinfecté, les boîtes de conserve et quoi d’autres encore, n’était qu’une gigantesque farce. Il en va ainsi des masques chirurgicaux dits « grand public » FFP et types I à IIR (normes NF EN 149 et 14623 préconisé par l’UE) qui ne filtrent les micro-organismes qu’à partir de ± 3 μ (micron). Ô paradoxe, les masques chirurgicaux ne protègent pas contre les virus de dimension ± 30 fois inférieurs !

Cette mention s’inscrivait sur les boîtes de masques commercialisées avant la pandémie, pour disparaître de l’emballage dès la crise annoncée, car remplacée dans le courant du premier trimestre 2020, mais sans la mention révélatrice de l’arnaque. Voilà une dissimulation qui relève d’une manœuvre préméditée, alors que le spectre viral du SARS-CoV-2 est de la taille de 0,07 à 0,14 μ. Si la peste de Justinien, la variole ou l’influenza (dite grippe espagnole) furent en leur temps des agents pathogènes sans antidote, ceux-là ne furent pas l’œuvre maléfique d’apprentis sorciers qui répandent le virus avec son pendant vaccinal, « et pour quelques dollars de plus ». Or, tel furent la finalité et le destin de ces micro-organismes.

Outre le délitement de l’État de droit, les mortifications, les affronts et les outrages infligés aux citoyens français, Macron sut agrémenter son mandat d’un florilège d’imbécilités aussi improductives que navrantes. Tel un théâtre comique, les Français dociles et résignés se firent d’excellents comédiens en présentant la Nation la plus vaudevillesque de la Communauté, cependant la plus impitoyable contre les parias non-vaccinés. Gageons que Macron se verrait décerner la palme d’or de la mise en scène dans un opéra bouff, notamment si le Big Pharma organisait à Nice un festival pour ces idiots utiles.

Que ressentent aujourd’hui ceux – outre les obligés du vaccin non obligatoire mais indispensable pour avoir le droit de travailler, de consommer, d’étudier donc de vivre – qui parmi nous, se distinguaient alors pour leur zèle à la façon des collaborationnistes. Ainsi en fut-il de la présentation de l’écran du smartphone à bout de bras, avec son application QR Code « TousAntiCovid » ; un geste qui rappelait étrangement le salut fasciste ? Sous l’encadré du décret n° 2020-650 du 29 mai 2020, une étrange procession de perles ne masque pas l’acéphalie du pouvoir. Cette tératologie devrait interpeller les Français qui croient encore que le RN (Rassemblement national) serait un danger pour la France, alors que le pire nous est déjà tombé sur la tête ; un ciel constellé d’une pluie de météores crétins, nauséeux, caustiques et toxiques depuis la constellation Macron.

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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