Un aristocrate so britsh se frotte au trafic de cannabis et à une montagne d’ennuis : c’est le pitch de la nouvelle série de Guy Ritchie qui revisite sous forme de série son film de 2019 avec Matthew McConaughey. Une histoire jubilatoire, dramatique et tellement improbable. Tu l’auras compris, j’ai adoré. Je t’en dis plus.
Le pitch
Eddie Horniman hérite soudainement du vaste domaine de son père, assorti du titre de duc, avant de découvrir que le domaine cache une ferme de cannabis. Pour couronner le tout, de dangereuses figures du crime organisé en Grande-Bretagne veulent leur part du gâteau. Déterminé à extirper sa famille de leurs griffes, Eddie tente de prendre les gangsters à leur propre jeu. Mais à mesure qu’il s’enfonce dans la criminalité, il commence à y prendre goût.
Pourquoi on regarde The Gentlemen ?
Déjà, on regarde pour la galerie de portraits improbables :
- Eddie, élégant et déterminé, qui se retrouve à gérer un sacré bordel
- Freddy, le frère déjanté et cocaïnomane, qui briguait le titre de duc
- Sa mère, pur produit de l’aristocratie, mais qui semble bien cacher son jeu
- Susan Glass et son frère, des dealeurs charismatiques et justes en affaires
- Le garde-chasse débonnaire qui n’a pas dit son dernier mot
- Le cultivateur de cannabis amoureux et lunaire…
Ensuite, quand l’aristocratie rencontre e crime organisé, ça crée forcément des étincelles. Chaque épisode a son lot de rebondissements, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais avec cette famille et leurs associés, avec certaines scènes particulièrement jouissives. Alors certes, c’est parfois too much, parfois un peu redondant, mais les personnages particulièrement bien développés nous gagnent à la cause de The Gentlemen.
Humour noir, bagarre et choc des cultures, sur fond de réseaux de truands londoniens… Le coocktail est explosif !
Ma note : 9/10
The Gentlemen (2024) 8 épisodes de 45 min à voir sur Netflix.