C'est devenu une rigolblague ... avec tout de même cette impression de fatalisme et de rouleau compresseur. Oui, j'ai le sentiment bizarre et diffus que l'année dernière ne s'est pas arrêtée et que la frénésie, pour ne pas dire l'hystérie, n'a pas varié.
Dans cette mesure et pour appréhender ce continuum épuisant, nous sommes plusieurs à nous rejoindre sur un constat : ça continue encore et encore, cela ne doit être que le début d'accord d'accord. En fait, puisqu'il n'y a pas eu de pause, puisque la rupture d'une année se fait pas sentir à ce point ... c'est bien que l'ancienne période continue ... donc nous sommes le 56 décembre 2023.
Et cela ne me ravit pas parce que, constatant l'ampleur des dégâts ce matin devant mon miroir, j'ai vu un homme fatigué, qui court après le temps qu'il n'a pas et qui essaye de juguler toutes les urgences sans vraiment y parvenir parce que quand il en décaisse une, trois autres sont adéjà arrivées. Des urgences personnelles, des urgences professionnelles ... des amies et des amis que je veux voir sans disposer du temps nécessaire qu'il faudrait consacrer à cela, des promesses qu'il faut tenir, des invitations auxquelles il faut répondre ... bref : c'est simple, depuis lundi soir, je n'ai pas mangé chez moi.
L'ébouriffante effervescence, c'est sympa mais quand cela dure depuis si longtemps au point que j'ai l'impression que rien ne s'est arrêté, ça commence à faire long. Plus long, plus c'est bon dirons les adeptes de backrooms qui s'envoient des tiges au kilomètre mais moi, moins. Déjà, je ne traîne pas dans les backrooms et en plus, en l'occurrence, ce n'est pas le cas.
Il n'empêche, il va falloir rapidement trouver le moyen de passer de séquence et de faire en sorte que les turbulences de l'année trouvent un terme comme cela aurait normalement dû être le cas il y a bientôt un mois ... Je dis cela mais, rassure-toi, je n'en crois pas un mot. On fera avec, comme à chaque fois. Je regardais, il y a quelques temps, le générique de la série "Au coeur du temps" ... cela me donne curieusement la même impression ...
Tto, dans la spirale