Le grand dérapage

Publié le 25 août 2008 par Syven
Attention, ce blog vire au grand n'importe quoi, c'est dramatique, et si vous avez l'estomac sensible (comme moi), FUYEZ !

Bien, soyons franc, soyons honnêtes, et nous parents, dressons un peu le bilan. Toute cette pression nous-sommes-aussi-super-qu-angelina-et-brad-mais-en-presque-plus-beaux-avec-un-seul-mouflet peut pousser les parents à des rejets extrêmes. Oui nous sommes parents, oui nous faisons de notre mieux pour assurer tous les jours, mais on a bien le droit de déraper une fois de temps en temps.

Donc, samedi soir, pour tout vous raconter, on a rejoint la clique des jeunes parents branchés pour fêter une trentaine sous le soleil lorientais. Haricot est beaucoup tombé dans l'herbe, mais il a surtout impressionné avec son " 'core" tandis qu'il dévalisait les assiettes de tomates et raisin à l'apéro. Ah sacré Haricot ! Il est ensuite parti se coucher chez les grands-parents baby-sitters (non sans s'être emparé d'une fraise tagada avant de filer au lit, sacripan).

Bon, on va dire que maman ne s'est pas couchée très fraîche à 4h00 du mat. Mais quand papa est rentré à 7h00, Haricot s'est levé dans son lit et il a fait "non-non" avec la tête, "toi pas aller te coucher". Bref, son gazouilli inextinguible m'ayant réveillée, je me suis décidée à me lever pour lui donner son biberon. Sauf que, grande classe, humm, je suis descendue en t-shirt-petite culotte chez les beaux-parents. A sept heures, je pensais qu'il n'y aurait personne... Faut croire qu'il y a des lève-tôt partout.

Ensuite, j'ai confié le Haricot à sa grand-mère (ça me fait bizarre d'écrire ça pour elle) qui m'a demandée de lui faire une transportation de siège auto+poussette dans son véhicule. J'ai eu la présence d'esprit de passer mon jean pour sortir me prendre une douche vivifiante sur la tronche. A ce moment-là, j'avais l'esprit assez clair mine de rien. J'étais fatiguée mais tout allait trèèès bien.

Je me suis ensuite recouchée, et à mon réveil, j'ai été trèèès malade, toute la journée.

Donc, dressons le bilan: honte + malade = maillot jaune de la soirée.

Mais je le referai plus. Promis.

(Mais n'empêche, je me suis quand même levée à 7h00 pour abreuver le Haricot. Je suis pas une héroïne ?)