J'ai une semaine à écrire l'article, il faut dire que ce RV m'avait laissé peu de temps à mon retour de vacances puisque rentrée tout juste le dimanche soir, j'avais
RV à 9h le lundi matin....bon je ne me plains pas puisqu'au départ le RV était fixé en plein milieu de mes vacances canariennes....j'avais réussi à le faire déplacer, je n'en étais pas peu
fière!
Bon évidemment c'était le même que l'autre fois...
- On s'est déjà vu, non?
Comme il considère qu'il n'y a rien de bien nouveau depuis janvier (je lui ai quand même parlé de ma jambe de
bois de cet été, mais j'ai oublié l'évocation des problèmes
urinaires).
L'examen fut sommaire, un petit coup de réflexes et le doigt à suivre des yeux et à mettre sur son nez:
- Vous avez toujours eu des réflexes aussi "petits"?
- Ben je ne sais pas , c'est la première fois qu'on l'évoque devant moi....
Il se demandait pourquoi je ne recommençais pas à travailler, au moins en mi-temps thérapeutique.
- Parce que le temps passe vite, et on arrive rapidement à la fin des trois ans maximum.
J'ai essayé de lui expliquer que les conditions actuelles de mon travail ne correspondaient pas à ce que je me sentais capable de faire, même à mi-temps, mais que je ne comptais pas employer ce
temps vacant à me morfondre chez moi en attendant la fin des congés longs. Je lui ai parlé de ma demande de poste
adapté refusée, et de ma pousuite d"études de psychologie entrant dans ce cadre.
Il notait sur son ordi au fur et à mesure que je parlais et il a dit qu'il allait faire la proposition de prolongation de CLM à la commisssion et que ça devrait le faire.
Par contre bien entendu ce ne serait pas avant fin aout (je m'en doutais) il va donc falloir que je retourne voir mon généraliste pour un congé maladie ordinaire pour faire le lien...
- Vous inquiétez pas, ils régularisent après.
Ben oui, ça je sais!