De terrifiantes réalités 24

Publié le 12 septembre 2024 par Observatoiredumensonge

Chapitre 24

Le sort de l’espèce humaine entre les mains de progressistes faisant fi de la Planète et de la postérité

C – Entre métadonnée et phéromone, l’étiologie du gène humain se partage en deux allèles : la robotique et le termite

b) Quand le tout numérique fabrique l’illectronisme, que l’authentification forte 2FA sanctionne les handicaps, et que France-identité ou FranceConnect compromettent la sécurité de tous

Depuis cette orgie informatique d’exclusion, le couperet administratif tombe sans discernement contre les laissés-pour-compte de notre société ; la personne handicapée dégradée par l’âge, le malvoyant ou l’accidenté devenu incapable, sinon le contrevenant de bonne foi, victime des logarithmes alambiqués et absconds du numérique. Des fichiers administratifs examinent, notent, stockent, invalident, obligent les contribuables à signer leur déclaration d’impôt sans pouvoir en contrôler l’exactitude, eu égard au parcours fréquemment invérifiable de documents inaccessibles pour ± 1/5ème de la population, comme d’avoir accès à des relevés des sommes imposables, discernable entre le net et le brut, la CSG déductible ou non déductible.

Entre le droit à l’erreur et l’incapacité de le faire reconnaître, la sanction tombe. La boîte aux lettres restant désespérément vide, tout doit en passer par le numérique, sécurité sociale, CPAM et CNAV, Pôle-Emploi, les mutuelles santé, les assurances, les comptes en banque et les factures des organismes publics, etc. Sous le motif d’économie de papier, écologie ou pas, ce ne sont pas nos arbres qui craignent, puisque la plupart des documents sont le produit d’éco-papier, dès lors que la fibre cellulosique est remplacée par de la bagasse et des algues.

Selon l’Insee, une personne sur six n’utilise pas ou ne peut absolument pas – ou plus – utiliser internet. Cet incapacité à utiliser des appareils numériques touche, selon 20minutes.fr, une personne sur quatre en fragilité informatique. 17 % de la population nationale est en situation l’illectronisme ; 38 % des usagers du numérique en manque de compétence ; et 2 % n’en dispose d’aucune selon Société numérique. Un chef du Gouvernement sous l’empire Macron eut l’audace de s’en défendre en proposant le bénévolat de citoyens aidants, symbolisé par une poignée de main sur la notice sur l’illectronisme signée Jean Castex ! Pire encore, un plan de relance attribua 250 millions d’euros en faveur de l’exclusion numérique. Mais cette manne ne profite qu’à une start-up (d’État Simplon.co) en lien avec la plateforme Aidants Connects, dont les formations de cadres sont promises à 4 000 candidats aux postes de conseillers numériques en région, alors que le dispositif lancé par l’ANCT Territoire n’a pas encore débarqué mi-2023. Encore un crédit évaporé ?

De sorte que la patate chaude a été récupérée par les mutuelles et autres complémentaires santé qui proposent ce service sous l’intitulé ; « Vivre à domicile à tarif négocié » ; un XL autonomie ! Ce qui indique qu’il faut préalablement payer sa tablette numérique et l’aide aux démarches administratives en inclusion avec d’autres garanties vie et non-vie mutualistes ; mais un financement de l’usager qui fait doublon avec les 250 millions d’euros dédiés à l’illectronisme. À défaut, cette manne demeure une tirelire virtuelle sur un écran qui reste résolument incompréhensible pour l’usager frappé d’illectronisme. Parfois il s’y réfugie un pseudo service dématérialisé avec un courriel qui produit un formulaire bateau et impersonnel en guise d’accusé-réception, ou un numéro téléphonique aux abonnés absents. Sans aucun interlocuteur physique, avec une IA en guise d’interlocuteur, l’État se dédouane promptement de ses responsabilités. Ou bien, ce sera un opérateur-robot qui ne sait répondre qu’à ses propres questions préprogrammées : « Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne connais pas ce service, je n’ai pas connaissance de cette note gouvernementale… » ? cette fin de non-recevoir ramène inexorablement l’ayant-droit à la case départ ; soit dit au 2 août 2021.

Mais qu’importe, le budget a été voté et l’argent envolé vers d’autres cieux… avec Emmanuel Macron qui pille toutes les réserves sociales en épongeant de surcroît le moindre sou depuis les caisses de Bercy et des autres ministères dont les budgets ont pourtant été répartis par les LFI et LFSS. Il en fut ainsi des 150 milliards d’€ dérobés sur les Fonds de réserve des retraites, puis 2 milliards d’euros à l’AGS, après avoir augmenté de mille milliards d’euros le déficit public de la France entre les guéguerres stériles au Covid et en Ukraine ; toutes emmenées par un chef de l’Exécutif halluciné.

Comment ne pas ajouter à cette gabegie tout l’argent dérobé discrètement aux cotisants sociaux et aux contribuables depuis 2017, dont les 2,5 millions d’€ des fonds Marianne passés à la trappe sous les arrangements dispendieux et copinages de Marlène Schiappa, secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale (Voir p. 229/230, « L’effroyable conjuration du Forum de Davos », éd. L’Observatoire du Mensonge). Quant aux 250 millions d’euros dédiés à l’illectronisme puis évaporés ;que sont-ils devenus, et que doivent attendre les personnes handicapées à cause de cette politique discriminante du tout numérique ?

Voilà bien un problème sous-estimé, sinon écarté du pied par les pouvoirs publics qui font semblant de ne pas savoir en décrétant « le droit à l’erreur », une norme pédagogique qui repose sur les vices de consentement (articles 1130 à 1144 du Code civil). Cette prétendue prise de conscience du problème par l’État, où l’impasse finit sa course dans un mur, n’intéresse que les relations entre les usagers et leurs administrations, lesquels sont suspendus à la torpeur d’une élite d’énarques qui regardent ailleurs. Le temps que les citoyens se lassent, découragés et accablés, ils finissent par abandonner devant le silence, sinon l’incompétence et le mépris de leurs élus. Entre l’absence d’interlocuteur au téléphone, voir même de numéro d’appel et d’adresse mail sur les documents concernant les services sollicités, il ne reste plus que l’espoir de changer de paradigme, avec un retour postal du facteur à pied ou à vélo, qui lui ira sans doute jusqu’à la boîte aux lettres. L’incapacité de la bande à Macron confine le pays à la déroute des institutions, et à l’écœurement des Français.

De nos jours, les déclarations ou instructions, jadis par voie postales et téléphoniques, sont rendues quasiment impossibles, au profit du « tout numérique ». Cette politique est imposée au nom de l’écologie, mais un motif controuvé puisque qu’il s’agit dans une réalité non exprimée, d’économie de production des services publics. Or ces services sont payés par les contribuables, lesquels précisément disposent d’un droit légitime d’être entendu, lu ou compris par des fonctionnaires rétribués par le Peuple. De sorte que l’article 2 de l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 (droit des contrats) qui se voudrait protéger l’usager, ainsi que l’article 5 la loi n° 2018-287 du 20 avril 2018 (preuve des obligations) qui le culpabilise, aucune de ces mesures législativesne peuvent résoudre les problèmes physiques et intellectuels que subissent ± 18 % de la population hexagonale et insulaire. Soulignons ici l’inobservance de l’Exécutif pour estimer le bénéfice/risque entre une prétendue mesure environnementale pour le moins discutable en termes d’écologie, et priver plus de 12 millions de citoyens de vivre légalement sans se marginaliser, et d’espérer un retour à une sécurité administrative.

Au surplus, la Métropole comme les DOM-TOM s’acheminent, sous l’impulsion d’un pouvoir politique exorbitant, vers un système qui placera possiblement deux Français sur trois en condition de dépendance financière, donc en situation d’attendre un financement de l’État (Source Mutualité française, 20 mars 2018). Cette dérive, entre la France active et la France assistée, hors les pensionnés-retraite, met en lumière la détermination de l’État-Macron d’asservir de plus en plus de citoyens au dictat d’un régime régalien, lequel, pour ce faire, pratique le chantage aux aides et subventions pour mieux les asservir ou les faire taire. Le taux de pauvreté étant fixé aux alentours de 60 %du revenu médian en France, près de 10 % des Français vivent avec ± 640 € par mois (Sources : Observatoire des inégalité et Centre-Ouest 2022) ; autant dire, moins qu’un réfugié primo-arrivant.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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