Nadine ma copine.

(NOte à l'intention de ceux qui auraient encore quelques doutes sur le bien fondé de l'informations sur internet, à part à se niquer quelques précieuses heures de son temps libre.)

Internet sert aussi à surprendre une M'ame la ministre, Nadine Morano pour ne pas la nommer, prise en flagrant délit de trempage de doigts dans le pot de confiture, filmé et posté par un petit malin de journaliste sur le site d'informations Rue89.

M'ame Morano, donc, en vadrouille "service après-vente" dans un supermarché du sud de la France, après être tombé sur un os en la personne d'une brave dame pugnace et qui trouve que "non non les prix, ils ont pas baissé et la prime n'est pas suffisante Madame la Ministre..." est sauvée par le gong et le gros malaise ambiant, par l'arrivée fort à propos d'un client à lunettes et chemisette bleu qui n'est pas d'accord avec la dite dame et le dit : "J'ai trouvé que c'était moins cher que l'année dernière» dit le père de famille à la ministre, mettant en valeur les initiatives de Xavier Darcos.

Le client est idéal.

Sauf qu'il s'agit en fait de... Bruno Sangline, premier adjoint du maire UMP de Bouc-Bel-Air, une commune près de Marseille. ( Source Rue89)

VOilà voilà.....VUe !!!

Ces petits arrangements avec la réalité existaient avant NS (un peu comme avec JC, avant/après NS) bien entendu, mais maintenant grâce à des sites comme RUe89, Backchich, La Télé Libre et Arrêt sur Image (plus quelques autres), nous avons la confirmation par l'image de ce que nous supputions depuis longtemps, le off comme "ils" disent, à savoir que nos dirigeants nous prennent souvent pour des pompes à vélo.

Dont actes.

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Ce matin Amélie Nothomb nous a sorti sur France Inter la pensée du siècle, et ce sera une parfaite transition entre l'épisode "Nadine au supermarché" et la superbe "My Brighest Diamond" :

" Chaque fois que je marine dans mon bain, je me prends pour un champignon sêchée."

Je vous défie d'en prendre un (de bain) sans vous imaginer en shiitaki gonflé de flotte.

Quelques natures mortes et une immense dame terriblement émouvante, pour finir cette note et me (re)délecter du documentaire Mondovino, de Jonathan Nossiter, un verre de Bordeaux pas loin avec modération bien sûr, bien sûr.