C'est malicieux et tendre, c'est poétique et ça fait penser. On ne peut qu'accompagner avec plaisir cette petite fée dans ses amusements aux graves conséquences. Il y a du loufoque et du sérieux. De la folie douce et des grands désastres en chaîne. Parce que quand on retire des valeurs fondamentales, tout s'écroule, même le plus fort des châteaux forts.
Les illustrations sont très originales, mais j'ai surtout été bluffée par les cadrages et les jeux de mise en page.
Finalement, se mettre dans le pétrin et ensuite essayer d'en sortir, c'est aussi une belle histoire à vivre ! La lecture de cet album facétieux ouvrira forcément de jolies discussions avec les enfants, sur les responsabilités, sur les yeux carrés devant les dessins animés, sur la poésie ou sur ce que vous voulez ! Chez nous c'était grande réflexion sur ces moments où "ça ne rigolait plus du tout" et que "les parents abandonnaient leurs enfants" (Maxime D. , tu as sacrément remué les miens !! )
Pour rêver encore tous ensemble, pour conserver ce qui est important, et surtout pour garder des réserves de poussières d'étoiles filantes, cet album est parfait !
La petite voleuse de planètes, Maxime Derouen, éditions Grasset jeunesse (18 septembre 2024), 88p., 20,90€, à partir de 5 ans selon l'éditeur fond image: omelapics freepik.com