Nous brûlerons tous en chermoulâ !

Lundi 11 août
La Marina de Calvi n’est pas moins hype le jour que la nuit : ne nous sentons clairement pas à notre place, nous décidons de larguer rapidement les amarres après un rapide détour par l’épicerie locale, histoire de faire le plein de figatelli et fruits frais.
Encore quelques heures de navigation, et nous mouillons l’ancre face à la petite plage de Galéria : ambiance camping maritime, nos voisins de mouillage sont de jeunes familles ou des bandes de potes qui tapagent joyeusement sur leurs embarcations respectives.
Mais avant de plonger enfin dans les eaux corses, il y a encore une corvée à abattre : ce satané thon ! Dans un livre de cuisine en mer, nous trouvons une recette qui permet de cuisiner un plat qui se conservera très bien quelques jours à température ambiante, tellement il est saturé d’épices, miel et vinaigre : la chermoulâ. Un délice. Avec les morceaux restants, nous faisons des conserves (à la cocotte minute) que Fred et Julie auront sûrement plaisir à manger lorsqu’ils entameront leur longue traversée de l’Atlantique. Nous gardons également une belle tranche épaisse de côté, pour les sushis du soir.
Enfin, le bain tant mérité ! L’eau serait presque trop chaude. Trop claire. Ca serait presque trop de bonheur.
Et ce petit apéro du soir, sur le pont, ça serait presque un péché. Ajoutez à ça une magnifique assiette de sushis de thon réalisée avec maestria par la talentueuse Julie, et là, oui, c’est sûr, nous brûlerons tous en enfer pour abusage de bonheur illégitime.