Des chercheurs de la University of Washington à Seattle ont découvert que la prévalence des troubles du sommeil était plus élevée chez les personnes atteintes de SP que dans la population générale. Mult Scler. 16 juill. 2008 [Article disponible en ligne avant sa publication]
DÉTAILS
Rares sont les études qui portent sur les troubles du sommeil chez les personnes atteintes de SP; pourtant, ces troubles peuvent alourdir le fardeau de la SP et influer sur la qualité de vie globale des personnes qui en souffrent. L’étude en question visait à estimer la prévalence des troubles du sommeil dans un vaste échantillon de personnes souffrant de SP et vivant à domicile. Pour ce faire, les chercheurs ont analysé les résultats d’une enquête transversale menée auprès de 1063 personnes atteintes de SP. Les répondants ont évalué la qualité de leur sommeil au moyen de deux échelles : la Women’s Health Initiative Insomnia Rating Scale et l’échelle MOS Sleep (Medical Outcomes Study Sleep).
Il ressort de cette étude que la prévalence des troubles du sommeil est nettement plus élevée chez les personnes atteintes de SP que dans le reste de la population, d’une part, et que les femmes seraient plus touchées que les hommes, d’autre part.
Par conséquent, il convient d’évaluer systématiquement les personnes aux prises avec la SP, afin de déceler d’éventuels troubles du sommeil, et d’établir de nouvelles stratégies d’intervention.