Le premier jour du reste de ta vie

Publié le 27 août 2008 par Anaïs Valente

Ben moi, je dois vous l'avouer, dans un film, c'est souvent le titre qui m'attire.  Et ce titre là, il m'a donné immédiatement envie de voir le film, sans même en savoir plus.  Passque ça m'a rappelé cette jolie chanson.  Et surtout passque j'aimerais faire de cette phrase mon leitmotiv : aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie.  Histoire d'avoir toujours en tête le fait qu'elle est précieuse, ma petite vie merdique, et que chaque seconde passée à ne pas en profiter est une seconde perdue.  Comme c'est joli ce que j'écris.  Et comme je ne l'applique pas du tout, perdant mon temps à râler, me lamenter, dormir, manger ou zieuter des conneries à la TV.

Mais soit.

J'ai donc profité de mes congés pour aller à l'Eldorado, mon p'tit ciné namurois, me délecter de ce film, après avoir tout de même lu le résumé, résumé qui n'a fait qu'accroître mon envie : cinq jours décisifs dans la vie d'une famille, cinq jours après lesquels rien ne sera plus jamais comme avant.  Cinq personnages clé, cinq vies qui s'entrecroisent et se partagent.  Cinq moments forts.

Le film a commencé fort étrangement, passque dans la salle, zont oublié d'éteindre.  Et bien ça fait tout drôle, de voir un film, enfin le début d'un film, avec la lumière.  Mais surtout, y'a eu un léger problème technique, qui a fait que les premières images étaient toutes étirées.  Etirées vers le haut.  Et le bas.  Allongées quoi. Mais au début, j'ai cru que c'était moi qui déraillais.  Jacques Gamblin, Zabou, Déborah François, tout longs, ça fait bizarre de chez bizarre.  J'ai un moment songé à avertir une ouvreuse, puis, au moment où une gentille dame derrière moi se dévouait, tout est rentré dans l'ordre, et j'ai pu rentrer enfin dans l'histoire.

Une histoire simple, finalement.  Une histoire comme toutes les autres.  L'histoire d'une famille.  Qui s'aime.  Se dispute.  Se respecte.  Se manque, parfois.  Chacune des cinq parties du film se concentre sur un des membres de la famille, tout en maintenant l'interaction avec les autres.  Une réussite.  Zabou y est parfaite.  Gamblin est craquant, lorsqu'il n'est pas tout allongé.  Déborah François est attachante et belge (cocorico).  L'attachement aux personnages nait illico, dès la première scène (enfin, je l'imagine, passque pour moi, la première scène est vague, vu que je n'arrêtais pas de me demander si j'étais atteinte d'une maladie du cerveau, au vu des têtes des acteurs). 

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai su dès la première minute que j'allais pleurer à la dernière minute.

Bref, j'ai adoré.  Un super moment, que je vous conseille.  A voir absolument.